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Le Jardin d’Essence est une micro-ferme pédagogique de 2,5 ha située à Dréhance, sur les hauteurs de Dinant.
Nous avons racheté en 2021 une grande prairie, avec une partie boisée, et un verger. Notre projet est de tendre vers l’auto-suffisance alimentaire pour notre famille, et de créer un lieu riche en biodiversité, où chacun peut venir apprendre et s’inspirer des techniques de permaculture pour la transition écologique et solidaire. Nous avons planté des petits fruits, préparé quelques planches de culture et installé un troupeau de moutons roux ardennais en 2022. En 2023, nous allons construire (creuser) un réseau de drains et de mares pour mieux gérer la rétention d’eau sur le terrain, construire une grande bergerie, re-semer les prairies pour augmenter la diversité de nourriture pour les animaux, et semer des zones de nature libre fleurie autour du terrain. Trois ruches vont venir s’installer à la fin du printemps et nous allons finir de monter la serre de 24m² afin de pouvoir faire les semis à l’abri. A l’automne, nous allons planter des arbres dans les prairies et des haies fourragères pour gérer le vent sur le terrain et nourrir les animaux. Virginie, qui a créé le Jardin d’Essence, est herboriste. Le Jardin d’Essence a donc actuellement sa production commerciale principalement orientée vers les plantes aromatiques, pour les tisanes et les teintures. La procédure de certification Bio est en cours pour l’ensemble du terrain. Nous travaillons avec l’asbl « Les artisans du futur » pour transmettre nos compétences artisanales à des jeunes de 16 à 21 ans. Nous organisons régulièrement des formations, ateliers et chantiers participatifs sur la ferme.
Nous souhaitons accueillir un(e) maraicher(ère) sur le terrain avec nous, pour produire des légumes bio, mais aussi et surtout, pour produire et commercialiser des graines adaptées à notre terroir et notre climat. Nous disposons déjà d’une collection de graines bio, qui seront mises à disposition du (de la) maraicher(ère), comme point de départ. Il y a déjà des planches de culture qui sont cultivables dès le printemps, et nous devrons réfléchir ensemble aux emplacements pour implanter d’autres planches de culture. Le terrain est en zone agricole, donc il n’est pas possible d’y construire une habitation, mais il serait possible de placer un habitat léger sur la ferme (à confirmer avec la commune).
Nous sommes à votre disposition pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter par email: lejardindessence@gmail.com
Fara nous partage une photo de ses ravioli faits maison, avec la farine bio du Réseau RADiS et le haché de boeuf bio du Panier du grand cortil à Falmagne. Plus qu’à ajouter un petit coulis de tomates, quelques feuilles de basilic ou autres aromates, une pincée de fromage rapé, et miam !
Philippe, notre maraicher à Lisogne, nous partage ses photos de pâtes fraîches et ravioles réalisées avec la farine du Réseau RADiS et les oeufs de « Les Oeufs du Verger », producteur bio à Thynes.
Voici une photo et la recette des spéculoos de Laurie, boulangère.
Ingrédients pour 12 pièces
Tamiser la farine et la poudre à lever. Ecraser les clous de girofle avec le plat du couteau. Au batteur, blanchir la cassonade, le beurre ramolli, les épices et le sel. Ajouter les oeufs, la farine et la poudre à lever. Abaisser un rectangle de 4 cm d’épaisseur sur 10 cm de large. Faire reposer au réfrigérateur pendant minimum 2 heures sous film. Détailler des tranches tous les 4 mm et les poser sur des plaques couvertes de papier cuisson. Cuire 15 minutes environ à 170°C au four ventilé, puis refroidir sur grille.
Bon appétit !
La photo d’une préparation partagée par Fara.
Bon appétit !
Une recette de Xavier
Réaliser le fond de tarte
Mélanger le sucre, la farine et l’oeuf jusqu’à obtention d’une consistance de sable homogène. Ajouter le beurre mou en morceaux et malaxer jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène et lisse. Laisser la boule de pâte reposer minimum 40 minutes au frais. Étendre la pâte en un disque et foncer le moule. Couper le bord en trop. Les restes de pâte peuvent être cuits comme biscuits. Faire cuire la pâte à blanc 20 minutes dans un four chaud à 200°C.
Réaliser la crème aux noix
Faire griller les noix 2-3 minutes au four et les concasser en petits morceaux ou en poudre. Faire chauffer le lait avec la moitié de sucre. A part, mélanger les jaunes, le restant de sucre, la farine et la fécule en une pâte homogène. Avant ébullition, ajouter un peu de lait à la pâte pour la détendre. Verser la pâte dans le lait à ébullition en mélangeant vivement. Retirer du feu et mélanger encore 2-3 minutes. Ajouter les noix concassées et homogénéiser. Verser le mélange dans le fond de tarte cuit.
Pour la garniture
Mélanger 2-3 cuillères de miel dans un peu d’eau et porter à ébullition. Cuire les lamelles de pommes pendant 1 à 2 minutes dans le miel et laisser s’égoutter un peu. Disposer les pommes sur la tarte et enfourner 10 minutes à 200°C. Faire caraméliser vos cerneaux de noix dans le reste de sirop de miel et les ajouter sur la tarte en sortie de four.
Bon appétit !
Une recette de Xavier
Beignets
Ciseler finement la partie tendre des fanes de carotte et réserver. Hacher finement l’oignon et réserver. Mélanger les œufs et la farine pour avoir une pâte homogène, ajouter un peu d’eau pour qu’elle soit liquide mais épaisse. Ajouter les fanes et l’oignon et mélanger. Saler et poivrer à votre convenance.
Dans une poêle, faire chauffer de l’huile de tournesol. Former des galettes de pâte de 5-8 cm de diamètre et de +/- 1 cm d’épaisseur. Les déposer dans l’huile. Laisser dorer 2-3 min de chaque côté.
Sauce
Faire revenir l’oignon haché dans un fond de vinaigre et d’eau pendant 10 min. Ajouter le reste d’eau et de vinaigre et laisser bouillir. Ajouter le sucre, le paprika et le pili-pili, et laisser bouillir encore 5 min. Ajouter la fécule de maïs diluée dans un fond d’eau et mélanger pendant que la sauce prend. Retirer du feu.
Bon appétit !
Et si nous fêtions les circuits-courts en ce mois de décembre ?
Notre région dinantaise regorge de saveurs bio et locales, des ingrédients sains et de qualité pour concocter de délicieux repas.
Le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire) vous invite à la découverte de ces produits bio locaux à travers le partage de photos et de recettes. Une belle source d’inspiration pour les repas de fête ou pour les délices de tous les jours !
Découvrez les délicieux produits bio & locaux de notre région, et profitez-en pour faire la connaissance des femmes et des hommes qui les préparent pour vous. Nos campagnes comptent de plus en plus de producteurs bio, et vous pouvez trouver tous les ingrédients de base pour vos repas, sucrés et salés : farine, beurre, oeufs, fromage, viande, légumes, fruits, huiles et vinaigrettes, moutarde, bière… Vous trouverez dans ce document toutes les bonnes adresses de la région !
Et le prix ? En achetant vos produits bio & locaux chez les producteurs, vous bénéficiez de prix plus avantageux, et même de plus en plus souvent inférieurs à ceux des grandes surfaces ! Vous gagnez en qualité, et soutenez l’économie de votre région (les cours de danse de la fille du producteur plutôt que les actionnaires des multinationales !).
Avec vos ingrédients sous le coude, le plus dur reste à faire ! Mettre en valeurs ces saveurs dans une préparation apéritive, un repas de fête ou de tous les jours, un dessert ou un goûter, une collation pour les enfants…
Laissez aller votre créativité, surprenez-(vous) nous !
Prenez une photo de votre création, et partagez-la avec nous. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi nous partager votre recette, elle inspirera d’autres personnes ! N’oubliez pas de préciser l’origine de quelques-uns de vos ingrédients en circuit court, ça fera bien plaisir aux producteurs !
Comment partager ?
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C’est lors de l’année scolaire 2021-2022 que le Réseau RADiS a démarré l’approvisionnement de deux écoles de la région dinantaise en produits bio et locaux : des légumes frais à destination d’une cuisine scolaire, et des potages livrés chauds à la récréation de quatre établissements. D’autres débouchés ont été étudiés et/ou testés comme des bâtonnets de légumes en guise de collation saine, ou des repas froids livrés aux écoles. Ce document se veut être un partage des expériences menées en cette première année de travaux.
Soutenir la production légumière biologique en région dinantaise est une des priorités du Réseau RADiS. Grâce aux réflexions collectives du GT maraichage constitué de citoyens et de producteurs, des actions ont été imaginées et, pour la plupart, mises en place afin de favoriser les installations de porteurs de projet et de pérenniser les activités de maraichage. Elles sont résumées dans cette brochure.
Le Réseau Radis s’est allié à d’autres associations pour fêter les 10 ans du groupe local ATD Quart Monde « Pays des Vallées »
Ce groupe mène des actions locales sur la région de Dinant :
– pour sensibiliser les habitants et les autorités de la région
– pour soutenir le projet des parents qui vivent de grandes difficultés d’assurer un meilleur avenir à leurs enfants
– pour rendre visibles les talents et potentiels ignorés des personnes et des familles qui vivent la pauvreté et l’exclusion sociale
Le groupe participe également à des actions plus larges, entre autres :
L’Université Populaire Quart Monde : apprendre ensemble les uns des autres pour mieux agir
Dialogues avec des organismes publics, des responsables politiques
ATD Quart Monde « Pays des Vallées » fêtera ses 10 ans d’existence ce 10 décembre, Journée Mondiale des Droits Humains.
C’est l’occasion de participer à plein d’animations gratuites et de découvrir la vidéo : « On fait des choses qu’on n’aurait jamais osé », tournée par le GSARA, aboutissement d’une année de travail d’évaluation du groupe ATD Quart Monde du Pays des Vallées.
Une délicieuse soupe solidaire accompagnée de pain sera offerte aux participants. La soupe et le pain seront réalisés avec les légumes et les farines bio des producteurs du Réseau Radis. Effectivement, Le Réseau Radis prône le droit à une alimentation de qualité pour tous.
Venez nous rejoindre nombreux !
Espace Culture de Beauraing, 40 rue de Rochefort de 10 à 17h.
Nature & Progrès et le Réseau Radis ont le plaisir de vous inviter, le jeudi 8 décembre à 17h30, pour une rencontre avec François Sonnet, héros de la bande dessinée « Le champ des possibles ». Il sera accompagné du scénariste Benjamin Fischer et du dessinateur Chris Damaskis.
François, alias Franky, n’a pas un parcours des plus communs. Il est devenu maraîcher à Jupille et militant pour la cause paysanne après un licenciement. La BD retrace son parcours en image, l’occasion d’aborder avec humour et légèreté la transition écologique et alimentaire et les modes de production et de consommation qui peuvent les accompagner. Son personnage est au cœur de la BD mais différentes problématiques actuelles sont évoquées.
Nous vous donnons rendez-vous à la librairie de Nature & Progrès, Rue de Dave, 520 à 5100 Jambes, pour rencontrer les auteurs et faire dédicacer votre BD. François présentera le fonctionnement de son activité : une agriculture soutenue par la communauté, un système coopératif et solidaire basée sur l’autocueillette. Nous pourrons échanger ensemble sur cette transition nécessaire.
Cet évènement est gratuit et ouvert à tous. Nous espérons vous y voir nombreux ! Dans un souci d’organisation, une réservation est souhaitée via ce formulaire.
Du 1er au 15 novembre passé avait lieu la 1ère édition du festival « 100 % local » d’Hastière : Agir pour demain. Née du groupe « En transition » de cette commune, l’initiative permettait aux acteurs « qui préparent le monde de demain » du territoire de faire découvrir leur passion, savoir et savoir-faire à leurs concitoyens.
A cette occasion, notre Réseau RADiS a collaboré avec Laurie, une citoyenne formée à la boulangerie artisanale et passionnée par le sujet.
L’envie était de proposer un atelier sur la thématique de la panification au levain. A travers celui-ci, trois grands objectifs étaient visés :
Pour cet évènement, Laurie a confectionné une recette de baguette réalisée exclusivement à partir d’un mélange des farines d’épeautre et de froment de nos producteurs Frédéric et Alessandro (cf. notre article sur le sujet).
Cette demi-journée s’est déroulée à l’ancienne gare d’Hastière en alternant « pratique » et « théorie ». Chaque participant a pu repartir avec sa baguette, confectionné le matin même, une portion de levain mais également recette et conseils pour l’entretien du levain afin de pouvoir remettre cela en pratique à la maison !
Petit retour en images sur cet évènement que nous souhaitons réitérer en 2023
Nous avons déjà une petite liste d’attente mais si vous êtes intéressés par le sujet de la panification, n’hésitez pas à contacter Caroline (caroline.dehon@natpro.be) pour faire part de vos envies, vos suggestions sur le sujet !
Ce printemps 2022, le GT maraichage s’est penché sur les différents canaux de vente en BtoB, débouchés potentiels pour les producteurs bio locaux du territoire.
Grâce au travail conjoint de Kathleen Voyeux, stagiaire en éco-conseil, et de Sylvie, chargée de projet pour le Réseau RADiS, et grâce au soutien des agences ADL d’Anhée et de Dinant, et de personnes-ressource, une caractérisation des débouchés en BtoB et un inventaire des acteurs en région dinantaise ont été réalisés. Enfin, des conseils de démarchage issus d’autres structures d’encadrement ont été compilées.
Cet outil se veut être une aide à la prospection et au démarchage des intermédiaires de vente, des restaurateurs, traiteurs et collectivités pour les producteurs individuellement et/ou par le collectif.
Lien vers la page des publications
Le jeudi 6 octobre dernier, une délégation composée de membres de la Fondation Cyrys, du Réseau Radis et de la fondation Chimay Wartoise, s’est rendue à Loos-En-Gohelle, une ville en Transition, pour s’inspirer de quelques belles idées qui pourraient peut-être être transposées chez nous.
Cette commune de 7.000 habitants située dans le bassin minier du Pas-de-Calais, est aujourd’hui connue en France, en Europe et dans le monde comme une référence en matière de transition écologique et sociale : écoconstruction, sécurité énergétique, bien-vivre ensemble, agriculture biologique, environnement et urbanisme.
Cette ville “pilote” du développement durable a pourtant subi un choc socio-économique majeur dans les années 80, lié à la fermeture des dernières mines, ce qui ne prédestinait pas Loos-En-Gohelle à une telle notoriété. Alors comment l’expliquer ? Comment, concrètement, la ville est-elle passée “du noir au vert” ? Est-ce réplicable, ou propre au contexte local ?
Nous commençons notre visite par une présentation officielle à la Mairie de Loos-En-Gohelle.
La réappropriation de leur histoire a été fondamentale pour amorcer la transition et le changement.
Après la fermeture des mines, les élus ont commencé un long travail de prise en charge collective de reconquête identitaire.
Effectivement, on ne peut pas construire un nouveau modèle sans estime de soi. Le travail de mémoire a permis de mettre en avant les valeurs populaires du territoire dont les habitants pouvaient être fiers : solidarité, travail, sens de la fête, …
D’autre part, la mise en place de projets culturels et artistiques participatifs a permis de créer du lien et de la cohésion sociale au sein de la ville. Les citoyens ne sont pas de simples spectateurs mais des acteurs et actrices de la vie culturelle locale.
Parmi les actions culturelles et mémorielles mises en place, celles à retenir sont l’organisation du festival populaire des Gohelliades dès 1984, l’organisation de spectacles participatifs de sons et lumières, la rédaction par des historiens amateurs d’un ouvrage sur l’histoire de Loos et le tournage d’un film en Super 8 sur la ville.
La commune s’appuie de manière forte et déterminée sur l’implication citoyenne, qu’elle identifie comme un pilier majeur de sa stratégie de conduite du changement.
La concertation habitante et la co-construction sont au cœur de la démarche de la ville de Loos-en-Gohelle depuis les prémices de sa politique de développement durable. La participation garantit l’accord, l’adhésion du plus grand nombre, l’ancrage dans la réalité et l’efficacité.
Les initiatives individuelles ou collectives sont encouragées. Elles se retrouvent dans tous les domaines et dans tous les quartiers, ce qui a généré dans la ville une dynamique spécifique, ainsi qu’une forte mobilisation de la population, réputée pour la qualité et le nombre de ses bénévoles.
Parmi les dispositifs encourageant les initiatives participatives, la municipalité a mis en place un programme « fifty-fifty » : un groupe d’habitants, une association, une école saisit la commune pour une action d’amélioration du cadre de vie (plantations d’arbres…). La commune soutient financièrement et techniquement le projet, mais la réalisation ou la gestion est effectuée par (ou avec) les demandeurs. Par exemple, une association de quartier souhaite améliorer le fleurissement de sa rue. Elle saisit la commune qui fournit les jardinières et les fleurs, l’association se chargeant de l’arrosage et de l’entretien.
Pour oser changer de modèle, il faut commencer par désobéir à la pensée unique et pour cela il est nécessaire de créer un cadre de sécurité collective faute de quoi aucune initiative ne naitra ! Voilà un bon conseil qui termine notre visite de à la Mairie.
Nous nous baladons au sein de la ville à la découverte de quelques projets de reconversion écologique visibles dont l’église avec son toit couvert de panneaux photovoltaïques. Cette source d’énergie renouvelable produit aujourd’hui de quoi alimenter 12 foyers en électricité.
Il est temps maintenant d’aller manger. A deux pas de la Mairie, nous sommes reçus à La Table de Cocagne du Menadel/St Hubert. Le restaurant permet l’insertion de personnes éloignées de l’emploi. Nos plats sont cuisinés à partir de légumes cultivés sur leurs sites maraichers certifiés en agriculture biologique ou produit par leurs producteurs partenaires bio locaux.
Ce sont Les Anges Gardins qui opèrent ce tiers-lieu nourricier. Cette association développe des activités pour l’insertion, l’éducation permanente, le développement de nouvelles pratiques sociales et d’activités liées à l’alimentation. Leurs objectifs sont :
– Favoriser l’accès aux savoir-faire de base en matière d’autoproduction : manuel du jardinier/ du cuisinier sans moyens, formation d’Ambassadeurs du jardinage et du bien vivre alimentaire, ateliers de consommation responsable expérimentaux
– Créer de nouvelles opportunités d’activités (sous forme d’atelier d’insertion) pour des personnes sans emplois dans les domaines du maraîchage, du conditionnement et de la livraison de fruits et légumes locaux certifiés en agriculture biologique, produits à destination des particuliers et de la Restauration Hors Domicile.
– Organiser des chantiers participatifs visant l’appropriation d’une conscience sociale par l’action : « je fais, je retiens » : permaculture, agroforesterie, lombricompostage, apiculture…
Nous allons visiter quelques potagers et vergers mis en place par Les Anges Gardins.
Une dernière visite avant de se remettre en route ! Nous voilà maintenant au Centre Ressource du Développement Durable (Cerdd) qui outille et accompagne les acteurs de la région Hauts-de-France vers de nouveaux modèles de société et les incite à contribuer aux transitions économique, sociale et écologique dans les territoires. Ils vont nous faire découvrir « La Mise en Récits », un outil pour aider les porteurs de projet à définir une stratégie de changement sur le long terme.
La période de transition écologique dans laquelle nous sommes à besoin de nombreux ingrédients : innovation, accélération, transformation, coopération, implication citoyenne, vision partagée de l’avenir…
Notre période est caractérisée par un modèle économique dominant qui freine la transformation du monde. Le récit de ce modèle fut façonné en profondeur et puissamment outillé (marketing, publicités, etc) à tel point qu’il nous entoure, nous domine et nous influence quotidiennement… et finalement brouille notre vision de l’avenir.
Émerge alors la nécessité de contribuer à faire naître des récits alternatifs mettant en visibilité les projets transformateurs. Le récit illustre une trajectoire de développement pour laquelle on comprend les racines, les étapes et l’horizon que l’on vise. Mais c’est aussi une histoire où l’on voit la place de chacun.
La mise en récits des projets de transition couvre un certain nombre de finalités, que l’on peut regrouper en deux fonctions principales :
C’est sur cette belle note que notre immersion dans cette ville hors du commun se termine. Nous voilà rentré avec l’idée que le changement est possible, Loos-En Gohelle en est un bel exemple !
Il y a de cela quelques semaines, à l’occasion de notre journée festive, certains d’entre vous ont eu l’occasion de goûter les premiers pains réalisés avec les farines issues des producteurs du Réseau RADiS.
Façonnés à partir de farines d’épeautre et de froment, les pains se sont vendus… comme des petits pains (c’est bien le cas de le dire :-D) !
Nous avons profité de cette occasion pour collecter les premières impressions des visiteurs du jour. Chaque pain, froment ou épeautre (réalisés à partir de levain), était à évaluer sur 5 critères : goût, croûte, acidité, texture de mie et odeur.
Premier constat : pas de préférence marquée pour l’un ou l’autre pain, chacun ayant trouvé ses amateurs. L’épeautre semble s’être démarqué légèrement par son goût et sa texture de mie, particulièrement appréciés. Certains ont trouvé son acidité un peu trop prononcée et sa croûte trop dure. Le froment a été mis en avant pour sa mie aérée et son odeur.
Les résultats et retours ont par ailleurs permis de collecter les encouragements des consommateurs pour des pains produits à partir de farines locales et bio.
Parallèlement à cela, les farines sont actuellement testées par des boulangers professionnels, nous en saurons plus dans les prochaines semaines.
Enfin, dans le cadre de la préparation d’un atelier de panification sur le thème de la baguette, Laurie, boulangère amateure, est actuellement en train de peaufiner une recette à base de nos deux farines. Il semble que l’assemblage froment et épeautre permet d’obtenir un résultat super satisfaisant !
Vous aussi, vous avez testé la farine du Réseau RADiS pour la réalisation de pains, pâtes, biscuits ou autres délicieuses préparations ? Partagez-nous vos impressions, et n’oubliez pas une petite photo pour nous mettre l’eau à la bouche ! On ne manquera de continuer à vous transmettre tous les retours.
En attendant : si vous êtes intéressés par l’organisation d’une activité de panification et/ou l’achat de nos farines ? Prenez contact avec Caroline (caroline.dehon@natpro.be).
Voilà plusieurs mois que cet évènement se préparait en coulisse avec les membres de notre Réseau, nos « radicelles » et la famille de Wouters de la Ferme de Grange.
C’est avec une immense gratitude que nous souhaitions tout d’abord revenir vers vous, car sans votre présence, cet évènement n’avait aucun sens !
Nous souhaitions également adresser un tout grand merci :
Et parce que les images parlent encore parfois mieux d’elles-mêmes, c’est avec plaisir que nous vous les partageons :
Visites de la Ferme de Grange et du moulin Astrié de la ferme (avec Anne-Sophie, Stany et Guirec de Wouters)
Des ateliers « Do it yourself » pour petits et grands…
… la lactofermentation pour conserver et consommer ses légumes autrement (avec Pauline Beguin et Marie Senterre):
… des préparations simples à base de légumes pour changer les a priori des plus petits :
Pssst : si vous ne le saviez pas, tous ces ateliers ont été alimentés en légumes bio par notre maraîcher Philippe (Amarantes.b!o).
Des mini-conférences sur une foule de thématiques …
Un marché de producteurs et d’artisans …
Une activité de cuisson et dégustation de pains bio et locaux (avec Xavier et Jean) …
Et puis bien sûr, la convivialité :
Vivement la prochaine édition !
C’est le constat de toutes les coopératives citoyennes actives dans la vente de produits en circuit-court : attirer et surtout maintenir l’implication de citoyens bénévoles dans de telles initiatives est un véritable challenge quotidien. Et pourtant, sans le bénévolat, une majeure partie de ces coopératives ne tiendrait pas la route.
Parce que le Réseau RADiS dépend de bénévoles pour une partie de ses activités, cette préoccupation est déjà une réalité. Souvenez-vous, il y a quelques mois, nous menions d’ailleurs une petite enquête sur le sujet.
Alors, quelles sont les « clés de la réussite » ?
Pour nous aider sur cette réflexion, nous avons organisé un atelier au Salon Bio Valériane, où nous avons fait appel à deux témoignages d’initiatives mettant l’accessibilité aux produits alimentaires de qualité au cœur de leur démarche :
Voici quelques ingrédients indispensables relevés par nos intervenants et participants au cours de cette rencontre :
Un ensemble d’éléments inspirants pour que notre Réseau RADiS puisse se développer et perdurer sereinement.
Il y a de cela plusieurs semaines, les récoltes de céréales se terminaient dans de bonnes conditions : temps sec prolongé et donc peu (beaucoup trop peu pour d’autres activités agricoles) d’intempéries. Le résultat : des céréales ayant un taux d’humidité très bas pouvant être moissonnées au bon moment ne laissant qu’un très faible risque pour les grains d’arriver à une maturité trop importante et aux récoltes de subir le phénomène de verse (céréales couchées en plein champ).
Alessandro et Frédéric, producteurs céréaliers du territoire de notre Réseau RADiS, ont alors moissonné respectivement froment et épeautre à cheval entre les mois de juillet et août. Leurs grains sont ensuite partis à l’analyse afin d’évaluer leur potentialité pour en faire de la farine.
Résultats plutôt concluants sous le bras, nos producteurs ont la chance de voir leurs premiers grains 2022 se transformer en farine ! C’est ainsi que chaque lot de grain a été acheminé vers un moulin : à Vencimont (Gedinne) pour le froment et à la Ferme de Grange (Anhée) pour l’épeautre.
D’ici quelques jours, vous aurez l’occasion de goûter et d’acheter les pains issus de ces premières farines lors de notre évènement festif du 25 septembre prochain. Une activité de dégustation y est prévue en présence de nos producteurs et de fervents amateurs et professionnels de boulangerie. Nous vous solliciterons pour nous donner votre retour (goût, acidité, croûte, etc.). L’occasion d’échanger en direct, d’en apprendre davantage sur la filière des céréales panifiables et de partager un moment convivial. Une visite du moulin et une petite conférence sur la thématique y sont également prévues ainsi qu’une multitude d’autres activités. N’hésitez plus, rejoignez-nous, on a hâte de savoir ce que vous en pensez !
Nous vous promettions un événement convivial et festif en clôture de notre premier cycle de visites de fermes…
RDV le dimanche 25 septembre 2022 à la Ferme de Grange à Anhée, qui accueille et co-organise la fête avec nous (merci à eux !).
Tous les détails du programme sont sur cette page. N’hésitez pas à nous rejoindre et à partager l’invitation autour de vous !
C’est avec beaucoup de curiosité et d’intérêt qu’une quinzaine de citoyens (consommateurs, producteurs, etc.) se sont rassemblés le 10 août passé afin d’en savoir plus sur le statut de la coopérative.
En effet, le Réseau RADiS grandit et ses ambitions également : production-transformation-commercialisation-logistique… Toutes ses activités et leur mise en place demandent une réflexion et une prise de décision communes.
Une coopérative ou une ASBL ?
Mathilde Jacquet (SAW-b), qui nous accompagne pour ce travail, nous a présenté les tenants et aboutissants du statut de coopérative mais également de celui de l’ASBL.
L’ASBL offre aujourd’hui la possibilité de réaliser des activités commerciales à titre principal, elle se constitue plus rapidement et pourrait dès lors être un statut de transition intéressant vers celui de la coopérative. Les réflexions sont lancées !
Comment travailler ensemble ?
Nous avons également défini notre cadre de travail, au travers de règles de fonctionnement, jusqu’à ce que ce statut soit effectif. Ce cadre nous servira à établir le futur Règlement d’Ordre Intérieur de notre structure.
Prochaine rencontre ?
Thème ? La gouvernance : « qui décide quoi ? »
Quand ? Le lundi 29 août 2022 – 18h
Où ? A Lisogne (rue du Forbo, 5)
Inscription à réaliser auprès de Caroline : caroline.dehon@natpro.be ou par SMS au 0474/56 34 48.
Le Réseau RADiS vous invite à un événement organisé au Salon BIO Valériane Namur le vendredi 2 septembre.
Il sera question d’un échange sur la relocalisation alimentaire.
Face à la nécessité de relocaliser notre alimentation, de nombreuses initiatives voient le jour en Wallonie. Cette conférence se veut être un lieu d’échanges d’expériences entre les personnes impliquées dans ces processus, afin de soulever ensemble des pistes de solutions aux éléments qui peuvent bloquer la progression de ces initiatives. Bienvenue également au grand public !
Trois grandes questions seront abordées :
11h10 – Comment attirer puis maintenir la participation citoyenne au sein de coopératives de distribution de produits locaux ? La participation citoyenne et le bénévolat sont bien souvent des ressources primordiales qui permettent d’assurer les activités d’un bon nombre de coopératives citoyennes. Maintenir cette dynamique et la motivation de ces acteurs est cependant un défi constant. Comment s’y prennent les gestionnaires de ces structures ? Deux coopératives citoyennes viennent témoigner de leur expérience.
12h45 – Comment favoriser et pérenniser les activités de maraichage sur nos territoires ? En Wallonie, la culture de fruits et légumes couvre à peine 1/5 de nos besoins alimentaires. De ce fait, le développement du maraichage est un objectif de nombreuses initiatives de relocalisation alimentaire. Comment soutenir les (futurs) producteurs dans leur activité ? Nature & Progrès vous propose un échange d’expériences pour rassembler les leviers et nous inspirer mutuellement.
13h45 – Relocaliser la transformation des légumes bio, l’enjeu est de taille ! Des projets de légumerie voient le jour sur le territoire mais qu’en est-il exactement de la demande pour la 4ième gamme bio ? Manger Demain et Biowallonie organisent une rencontre entre acheteurs et porteurs de projet de légumerie pour accorder les violons. Au programme : état des lieux et speed-dating pour discuter business !
Intervenants : Réseau RADiS, Biowallonie, Manger Demain, Coopératives citoyennes
Infos pratiques :
Bienvenue à tous !
Lundi 1er août, une vingtaine de citoyens et producteurs bio se sont rencontrés à Loyers pour réfléchir ensemble à la vente des produits bio & locaux vers le consommateur en région dinantaise. Nous avons étudié les avantages et inconvénients de quatre formes de vente : un magasin de producteurs, une épicerie mobile, des points de distribution (genre « points de R’aliment ») et un distributeur automatique. Après des discussions passionnées, est arrivé le moment du vote. C’est l’épicerie mobile qui remporte haut-la-main l’engouement de chacun ! Sont mis en avant : son coté convivial, sa réponse élégant aux enjeux de mobilité qui sont particulièrement importants sur le territoire, la possibilité d’utiliser cet outil pour d’autres tâches comme de livrer des épiceries ou autres acteurs….
Il n’y a plus qu’à… résoudre les questions pratiques pour pouvoir vérifier la faisabilité de cette initiative :
Des petits groupes de travail constitués de citoyens volontaires tenteront de résoudre ces questions dans les prochaines semaines.
Affaire à suivre !
Après plusieurs mois d’existence, il apparaît comme prioritaire de doter le Réseau RADiS de son identité propre, entendons par là : une entité juridique à part entière. La coopérative apparaît comme le statut le plus évident à l’heure actuelle, mais que reprend-il plus exactement ?
Autant de questions que nous allons amorcer et décortiquer à travers la mise en place d’un groupe de travail entièrement dédié. Pour nous épauler, nous serons accompagnés par la SAW-b, agence conseil pour le développement d’entreprises sociales.
Le 1er GT « coopérative » se tiendra le mercredi 10 août prochain, de 18 à 21h à Dinant (lieu exact à confirmer, dépendra du nombre de participants).
Pour nous y rejoindre : merci de vous inscrire dès que possible auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be – 0474 56 34 48).
Avec le Réseau RADiS, nous installons des maraichers, nous produisons de la farine, nous fournissons des écoles… Passons maintenant à la vitesse supérieure ! Il est temps d’organiser la vente des produits bio et locaux du territoire, de les rendre accessibles au plus grand nombre.
Nous démarrons donc une réflexion sur la forme à donner à la vente des produits du Réseau. Plusieurs idées ont déjà fusé parmi nos forces vives.
Que développer sur le court, le moyen et le long terme ? Nous vous proposons de nous réunir pour en discuter et décider ensemble de ce que nous souhaitons mettre en place dans le cadre de notre coopérative en construction. Nous aboutirons à la constitution de groupes de travail dont l’objectif sera d’avancer dans la concrétisation de cette vente. Appel aux forces vives !
La réunion est fixée le lundi 1er août, de 19h-21h. Thomas et Virginie nous accueilleront dans leur grange, 14, chemin du Buc, 5501 Loyers (Lisogne). Covoiturage possible, merci de préciser vos besoins. Nous vous invitons à vous inscrire dès que possible auprès de Sylvie, qui coordonnera ce volet (sylvie.laspina@natpro.be – 0487 34 60 78). Bienvenue !
Illustration : (c) Le Pinceau du Dindon
Je suis en cours d’installation comme maraîcher bio sur petite surface (1Ha / 60 a. nets cultivables) à Lisogne (Dinant). Le terrain est entièrement bordé d’un mur d’enceinte, orienté de façon idéale plein sud et particulièrement bucolique 🙂
Mon objectif est de produire un maximum de légumes diversifiés, pour une distribution en circuit court de préférence en vente directe aux particuliers selon le modèle « CSA ».
Cette activité se développe dans le cadre du réseau Radis, ceinture alimentaire Dinantaise (www.reseau-radis.be).
A ce stade, la moitié de la superficie est en cours de culture ou en cours de préparation pour la saison prochaine. Trois serres-tunnels de 6,5 m x 26 m. sont installées, ainsi qu’un forage et une infrastructure complète d’irrigation.
En vue d’accroître la production en 2023, je cherche à m’associer avec un.e maraîcher.ère. Un mi-temps (flexible) pourrait peut-être suffire pour gérer l’hectare complet en tandem.
Passionné.e par le maraîchage ? Motivé.e par l’urgence de la relocalisation alimentaire ? Travailler en binôme te convient ? Intéressé.e par ce projet en région dinantaise ? Alors n’hésite pas à me contacter !
Plus d’info sur le projet www.amarantes.bio
Philippe
info@amarantes.bio
Contact Gilbert Philippe – 0492/94 92 71 – info@amarantes.bio
Devant la faible production de légumes du territoire – et encore plus en bio ! -, nous avons décidé ensemble de favoriser l’installation de maraichers bio en région dinantaise, dans le cadre des actions de notre Réseau RADiS. Des terres attendent preneurs, les formations et informations sont disponibles, et pourtant, on sent encore beaucoup de freins chez les candidats maraichers.
Nombreux sont les candidats qui doutent du succès du lancement d’une activité en maraichage, vu les appels à l’aide de nombreux producteurs partout en Wallonie : il est difficile de vendre ses légumes, et encore plus les premières années, quand on n’a pas encore développé son réseau de clients. La passion de la culture de légumes est là et ne demande qu’à s’exprimer, mais ces doutes bloquent les démarches vers une installation concrète… Et si on pouvait garantir aux maraichers l’écoulement de leur production ?
Le Réseau RADiS peut aider les maraichers à valoriser leurs légumes (en conversion ou) bio, en développant des canaux de vente. Nous avons déjà commencé avec l’approvisionnement de deux cantines scolaires depuis octobre 2021 : des centaines de kilos de nos bons légumes sont transformés en potage collation pour les enfants du primaire (et ils aiment ça !). Alors, on continue sur cette voie ?
Vous allez dire : tout ceci est bien, logique, intéressant… Mais est-ce que ça nous concerne, citoyens ? En quoi une participation à ces réflexions est-elle utile aux producteurs ? Ne sont-ils pas mieux placés, finalement, avec les accompagnatrices du Réseau, pour développer ces débouchés ? Voici trois éléments qui, nous l’espérons, vous donneront envie de nous rejoindre dans ces réflexions.
A coté de la vente directe vers le consommateur, souvent limitée, on peut aussi viser des intermédiaires de vente pour couvrir des zones moins accessibles. Les possibilités sont nombreuses : épiceries de quartier, restaurants, grandes et moyennes surfaces, collectivités (écoles, maisons de soins, maisons de repos, cantines d’entreprise…), etc. Et là, des questions se posent : est-il souhaitable que nos produits bio locaux se retrouvent dans les grandes surfaces ? Leur accessibilité pour tous serait peut-être renforcée, mais ne « vendrait-on pas notre âme au diable » en leur permettant d’inclure dans leur gamme les produits permettant aux producteurs de se démarquer ? N’y a-t-il pas un risque de pression sur les prix ? Quid des volumes, des calibrages… Une réflexion à mener ensemble, pour chacun des canaux de vente potentiel, pour faire les bons choix.
Kathleen, notre stagiaire, pourra en témoigner : il n’est pas facile de recenser les acteurs à qui nous pourrions vendre des légumes, comme les restaurants, les collectivités, les épiceries… En effet, il existe peu de bases de données, et il est compliqué de connaitre les centres d’intérêt des acteurs existants, notamment ceux qui pourraient s’engager dans une démarche bio-locale. Mais chacun d’entre-nous connait quelques acteurs et peut contribuer à cet inventaire. Telle école prépare-t-elle les repas des enfants, ou dépend-elle d’un fournisseur qui livre les repas ? Tel restaurant propose-t-il des plats « de saison » ? Etc.
Le nombre de restaurants, épiceries, collectivités… est important, et il est totalement impossible pour nos maraichers de les rencontrer tous pour évaluer leur intérêt pour leurs légumes bio. C’est la raison pour laquelle le Réseau RADiS peut intervenir ! En premier lieu, il sera important de prioriser les canaux de vente que nous souhaitons toucher en fonction de leurs caractéristiques, que nous présentera Kathleen (volumes demandés, gammes, fréquences, exigences multiples…). Ensuite, il faudra identifier les acteurs les plus susceptibles de répondre positivement (ex : une vingtaine de restaurants parmi les centaines du territoire, grâce à la mutualisation des connaissances entre nous). Enfin, Il faudrait idéalement rencontrer ces acteurs identifiés pour connaitre leur intérêt pour les légumes bio de nos maraichers. Devant la masse de travail, Kathleen et Sylvie ne suffiront plus : nous serons heureuses de compter sur l’aide de volontaires, « ambassadeurs du bio-local », pour nous soutenir dans cette mission.
Les portes qui s’ouvriront pourront servir aux maraichers individuellement mais aussi, ce qui fait l’intérêt de notre Réseau, aux maraichers ensemble via notre future coopérative. Fournir une école demande par exemple des volumes, de la disponibilité et une gamme larges qui seront difficiles à fournir pour un acteur. Ensemble, nous sommes plus solides, et nous pouvons propager l’alimentation saine, respectueuse de la Terre et des Hommes, aux quatre coins de la région dinantaise !
Alors, tenté d’apporter votre pierre à l’édifice ? Vous avez peu de temps ? Nous sommes preneurs, même d’un galet ou d’une poignée de cailloux ! Nous sommes encore peu nombreux dans le Réseau, et chaque contribution, même petite, nous aidera à avancer.
RDV le mercredi 15 juin à 18h30 dans les locaux de la Fondation Cyrys, rue du Moulin 15 à Dinant. Covoiturage possible : me faire part de vos besoins. Inscription souhaitée auprès de Sylvie : sylvie.laspina@natpro.be. Vu l’heure du souper, nous prévoyons de petites choses à grignoter pour contenter les estomacs affamés. Bienvenue !
Au programme :
Nous fixons notre prochaine rencontre au jeudi 23 juin prochain (19h, lieu encore à confirmer).
Concrètement : nous soutiendrons le travail de sensibilisation géré par notre groupe de citoyens et producteurs « Les Radicelles » pour la mise en place de celle-ci autour de la thématique des céréales. Nous axerons nos réflexions sur la mise en place d’une activité qui prendra place au cours de la journée festive du Réseau RADiS du 25 septembre prochain. La date paraît lointaine mais il est nécessaire d’organiser cela dès maintenant !
Pour participer à cette rencontre, merci de vous inscrire auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be ou 0474/56 34 48) avant le 21 juin.
Au plaisir de vous retrouver !
Rappelez-vous, début février 2022, nous organisions une rencontre sur la thématique sur l’Accueil Social à la Ferme (ASF). L’objectif ? Informer sur l’ASF et recueillir les premières marques d’intérêt de structures sociales pour mettre cela en place sur le territoire du Réseau.
A la suite de cette rencontre, notre stagiaire Germain a réalisé une plus large prospection à la fois au niveau des structures sociales recensées mais également des producteurs bio du territoire. Un courrier a tout d’abord été envoyé à plus de 130 établissements touchant à la dimension sociale et auprès de l’ensemble des agriculteurs certifiés bio du territoire. L’objet de ce courrier : présenter la démarche et recueillir l’intérêt potentiel des destinataires. En parallèle de cela, Germain a contacté et rencontré directement plusieurs dizaines de ces acteurs. Voici une synthèse des retours obtenus.
Intérêt des structures sociales
Plus de 20 structures sociales ont démontré un intérêt pour la mise en place d’un ASF à destination de leurs bénéficiaires. Le profil des publics cibles de ces structures est le suivant :
Intérêt des producteurs bio
Treize producteurs bio ont présenté un intérêt pour la mise en place d’ASF chez eux. Au sein de ces fermes, on retrouve les activités agricoles d’élevage (majoritairement de bovins), de grandes cultures (céréales), et de maraîchage (légumes et fruits). Certaines sont axées principalement sur une de ces activités, d’autres sont en polycultures-élevages (= combinaison de plusieurs activités). En fonction de ces activités, il peut, selon les cas, être envisagé d’accueillir de manière continue ou saisonnière sur la ferme, et de faire un accueil individuel ou groupé de bénéficiaires. Parmi ces fermes, deux ont déjà de l’expérience avec de l’accueil à la ferme. Pour les autres, cela serait une première.
Synthèse des retours et perspectives
Cette première prospection le montre : il y un intérêt pour la mise en place d’ASF au sein du territoire du Réseau RADiS. Au fil des prochains mois, nous allons mener une réflexion sur sa mise en place et sur les potentielles collaborations que nous pourrions établir. Affaire à suivre 😊 !
Citoyens, agriculteurs, boulangers et animatrice se sont retrouvés ce jeudi 12 mai.
Objectifs ? Faire le bilan de l’année écoulée et brainstormer sur les actions/projets envisagés à court/moyen/long terme pour le développement de cette filière sur le territoire du Réseau.
A l’issue des échanges, les réflexions se sont largement axées sur les projets à réaliser en priorité à court terme. En effet, compte tenu de la perte d’intérêt et de connaissance de cette filière par une bonne partie des consommateurs : la sensibilisation est apparue comme l’objectif essentiel. Pour réaliser cette sensibilisation et permettre ensuite de susciter l’intérêt de futurs clients (citoyens consommateurs mais également boulangers professionnels par exemples), une nécessité : disposer de farine et donc transformer les céréales du Réseau. Voici les premières actions envisagées…
La sensibilisation permet d’agir comme un bras de levier pour actionner à plus long terme la vente de farine/pain bio et locaux. Il est ressorti des échanges que cette sensibilisation pourrait être renforcée par des activités proposées allant directement à la rencontre du public : au cœur de son village, dans l’école de ses enfants, etc. Cette manière de faire permet de toucher un public plus large à côté de personnes déjà convaincues par l’intérêt du sujet.
Aux savoir, savoir-faire de la panification. En d’autres termes : « (Ré)apprendre à faire du pain » !
Pistes concrètes envisagées dans un premier temps :
En amont de cela, il serait intéressant de recenser les fours à pain en pierre existant sur le territoire. Pour cela, nous avons besoin de vous : en un clic, aidez-nous à faire ce recensement sur les communes du Réseau (Anhée, Dinant, Hastière, Houyet, Onhaye et Yvoir) : lien enquête « Fours à pain communautaires ».
Afin de pouvoir illustrer concrètement cette sensibilisation et permettre le développement de la vente de farine (puis de pains) auprès de débouchés commerciaux, il apparaît indispensable de retenter l’aventure du suivi des moissons, et le la mise en place de nouveaux essais de moutures et de la panification. Trois agriculteurs sont partants pour se joindre aux essais effectués cette année : Frédéric, Alessandro et Rodrigue. Chacun dispose de parcelles sur lesquelles ont été semées différentes espèces et variétés de céréales. A l’issue des moissons – si la qualité des grains est bien présente – nous obtiendrons des grains puis de la farine. La partie technique de ce nouvel essai va être mise en pratique dans les prochaines semaines avec les producteurs, meuniers et boulangers impliqués dans le Réseau. La farine que nous obtiendrons (nous l’espérons !) permettra :
La prochaine rencontre du GT-CER ALI aura pour objet d’organiser concrètement les premières activités de sensibilisation. Nous ne manquerons pas de vous en tenir informés !
La culture biologique, c’est notre avenir à tous, pour notre santé et celle de la Terre. Les producteurs qui s’engagent dans cette voie le font le plus souvent pour défendre des idéaux. Mais c’est évidemment un mode de culture qui est plus risqué : on ne peut avoir recours aux pesticides chimiques en cas de souci dans les cultures ! Ce qui peut mettre des producteurs dans l’embarras suite à des imprévus…
C’est ce qu’il se passe actuellement chez Jean et Julien, nos maraichers en conversion bio à Awagne : malgré tous les soins mis dans la préparation du sol avant l’installation du maraichage, l’herbe qui composait la prairie l’année dernière est en train de repousser à vive allure, transformant littéralement les cultures de légumes en prairie ! Un aléa qui met en péril la croissance des jeunes légumes.
Après avoir examiné toutes les manières possibles de gérer cette situation, force est de constater qu’il va falloir avoir recours… à l’huile de bras pour rétablir la situation et sauver le maraichage sans avoir recours aux herbicides chimiques.
Le Réseau RADiS lance donc un appel à la solidarité pour constituer une grande équipe de volontaires pour prêter main forte aux maraichers dans les jours qui viennent. Si vous êtes prêt à venir aider à arracher l’herbe envahissante entre les lignes de légumes, merci de nous contacter en répondant à ce mail : caroline.dehon@natpro.be. Nous vous proposons de préciser vos disponibilités (en semaine / samedi 21 / dimanche 22), les heures et la durée possibles pour vous (nous tenterons de regrouper au mieux) et le nombre de personnes. Nous vous recontacterons pour l’organisation pratique de ce coup de pouce.
Milles mercis pour nos maraichers !
Dans le cadre du Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire), nous cherchons un.e
Le Réseau RADiS est une initiative de Nature & Progrès et de la Fondation Cyrys. Il a pour objectif de soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, en favorisant l’implication de toutes et tous. Plus d’infos : www.reseau-radis.be.
En collaboration avec les chargées de projet, la personne renforcera le volet solidaire du projet : création d’emploi et juste rémunération, participation et inclusion sociale, accessibilité pour toutes et tous, sensibilisation des citoyens à l’alimentation bio locale.
Faisons d’1 pierre (en l’occurrence, 1 soirée), 3 coups !
Nous vous donnons RDV le jeudi 21 avril dès 18h au Centre culturel de Dinant afin de :
Pour rejoindre le GT-Radicelles : merci de vous inscrire auprès de Caroline par retour de mail (caroline.dehon@natpro.be) ou au 0474/56 34 48 avant le 20 avril. Possibilité d’organiser du co-voiturage, n’hésitez pas à faire part de vos besoins. Adresse du jour : Centre culturel de Dinant, Rue Grande 37, 5500 Dinant.
D’avance merci à tous !
Vous êtes citoyens, producteurs, boulangers, … et indéniablement intéressés par la thématique des céréales panifiables ?
Nous vous invitons à nous rejoindre le 12 mai prochain, dès 19h pour réfléchir ensemble aux prochaines actions que nous souhaiterions développer sur cette thématique sur notre territoire. Adresse du jour : Fondation Cyrys, Rue du Moulin 15, 5500 Dinant.
Au programme :
Pour participer à cette rencontre, merci de vous inscrire auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be ou 0474/56 34 48) avant le 11 mai. Possibilité d’organiser du co-voiturage, n’hésitez pas à faire part de vos besoins 😉.
Merci et au plaisir de vous retrouver !
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