Nous avons testé le four à pain mobile !

Nous avons testé le four à pain mobile !

Souvenez-vous… il y a de cela plusieurs mois, nous abordions l’opportunité de mobiliser le four à pain mobile mis sur pied par l’initiative citoyenne « Y Voir Transition ».

Le four à pain mobile est un formidable outil de :

  • sensibilisation à l’alimentation de qualité
  • transmission de savoir-faire par un échange de bonnes pratiques allant de la panification à la cuisson
  • connexion interculturelle et intergénérationnelle à travers le pain comme aliment de base
  • valorisation des produits qui sont mobilisés à travers son usage tels que la farine
  • …etc !

Il y a de cela quelques semaines, boulangers, citoyens et producteurs du Réseau ont eu l’occasion d’expérimenter ce four à pain depuis sa mise en route jusqu’à la dégustation de pains.

Cette expérience s’est déroulée chez Jean, à Awagne. Après avoir récupéré le four à pain à Yvoir, Jean a installé l’outil dans sa cour de ferme. Très rapidement rejoint par nos deux boulangers passionnés, Xavier et Mathias, ainsi que par plusieurs membres de notre Réseau RADiS, l’équipe ainsi formée s’est relayée pour la mise en route du four et le suivi de sa chauffe.

En coulisses, nos boulangers avaient préparé quelques pâtons à base de farine semi-complète d’épeautre. A défaut pouvoir recourir à de la farine produite dans le cadre du Réseau RADiS pour cette année (cf. notre article sur le sujet), nous sommes allés nous approvisionner à la Ferme de Grange située à Anhée (du bio et du local donc !).

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En attendant que le four et les pâtons soient prêts, cela a pas mal papoté autour des thématiques de la panification au levain, de l’origine des céréales et de leur diversité, des divers types de farine et des moulins qui les produisent.

Et l’heure d’enfourner arriva ! L’effervescence était palpable : une petite fourmilière s’est mise en place pour acheminer les pâtons jusqu’au cœur du four à pain. Et quelques dizaines de minutes plus tard, le verdict ! On ne va pas se/vous mentir : cette première fournée ne fut pas des plus concluantes, nos pains ont malheureusement subi un beau coup de chaud. La maîtrise de l’outil ne s’improvise pas ! Qu’à cela ne tienne, les idées fusent pendant les échanges : et si on retentait le coup ? et si on essayait d’autres supports de cuisson ? est-ce que l’on ne testerait pas la cuisson d’autres plats (pizzas, quiches, tartes, etc.) ?

Et c’est ainsi qu’une semaine plus tard : Jean et Mathias, notre boulanger du jour, ont souhaité retenter l’aventure ! Les résultats furent plus encourageants, il semble que la cuisson de pâtons à l’aide moules en terre cuite fonctionne plutôt bien (on remercie Denise, notre citoyenne bauchoise pour l’idée et le prêt de ses moules à cette occasion).

La maîtrise de l’outil nécessitera encore quelques essais avant de pouvoir mobiliser le four à l’occasion d’évènements de plus grande ampleur.

Malgré les difficultés techniques, l’outil nous aura toutefois démontré sa capacité à rassembler, échanger, sensibiliser. Ces moments sont indispensables et indissociables à la création de filières alimentaires locales et durables.

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Bienvenue à la ferme ! Rencontrez les producteurs bio en région dinantaise

Bienvenue à la ferme ! Rencontrez les producteurs bio en région dinantaise

Le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire) vous invite à rencontrer les producteurs bio de votre région.

Une belle occasion de découvrir leur métier et de mettre un visage sur votre alimentation !

Pour faciliter l’organisation des visites, nous vous prions de bien vouloir vous inscrire via ce court formulaire.

L’adresse précise de RDV vous sera communiquée ensuite. Les visites sont entièrement gratuites !

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Bienvenue à la ferme !

  • Vendredi 6 mai 2022 à 17h30. La Ferme de Waulx (Rodrigue Ullens) à Anseremme (Dinant). Cultures de céréales, présentation du projet de la ferme, aménagements en faveur de la biodiversité.
  • Samedi 11 juin 2022 à 16h. Les Jardins du Frech-Try (Famille Baivy) à Awagne (Dinant). Maraichage diversifié et fleurs à couper, présentation du projet de la ferme.
  • Dimanche 26 juin 2022 à 10h. Au Pré des Saveurs (Famille Piette) à Thynes (Dinant). Porcs, grandes cultures de céréales et pommes de terre.
  • Dimanche 3 juillet 2022 à 10h. La Ferme du Grand Cortil (Famille Maury) à Falmagne (Dinant). Bovins allaitants, cultures de céréales et de légumes.
  • Dimanche 31 juillet 2022 à 14h. La Ferme de la Cour (Roch Pirmez) à Maredret (Anhée). Cultures de courges, colza, noix et pressoir à huiles.
  • Dimanche 28 août 2022 à 15h. Amarantes.b!o (Philippe Gilbert) à Lisogne (Dinant). Maraichage diversifié en cours d’installation.

 

Et en apothéose de ce cycle de visites…

Une journée festive !

  • Dimanche 25 septembre 2022 dès 11h à la Ferme de Grange (famille de Wouters) à Anhée.

Programme de la journée 

  • Inauguration et dégustation de la soupe bio locale du Réseau RADiS
  • Visite de la ferme (sapins de Noël et grandes cultures bio)
  • Démonstrations du moulin Astrié sur meule de pierre, transformant les céréales en farines
  • Démonstrations de lactofermentation pour la conservation des légumes
  • Animations gustatives bio locales pour les enfants
  • Présence du four à pain mobile et dégustations de pains réalisés à partir de différentes céréales bio
  • Mini-conférences sur le thème de l’alimentation bio, locale et solidaire
  • Petite restauration et bar bio

 

Mobil’isons nous !

La mobilité est problématique dans notre région. Le Réseau RADiS vous propose différentes solutions pour nous rejoindre aux visites et à la journée festive.

  • Accès via les transports en commun : nous vous indiquons pour chaque activité les manières de nous rejoindre en transports en commun.
  • Covoiturage : chaque participant nous communique ses besoins / offres en covoiturage et nous vous mettons en relation

 

Bienvenue à toutes et tous !


 

 

Terres dinantaises cherchent maraichers bio

Terres dinantaises cherchent maraichers bio

Le Réseau RADiS, Réseau alimentaire Dinant solidaire, souhaite soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, respectueuse des Hommes et de la Terre, en favorisant la solidarité et l’implication de tous. Etant donné le faible nombre de maraichers bio sur le territoire, et la faible autoproduction de légumes de manière générale, le Réseau souhaite favoriser les installations de maraichers via différentes actions.

 

Le principal frein rencontré par les porteurs de projet en maraichage bio semble être l’accès à la terre. Heureusement, plusieurs propriétaires de terres de la région dinantaise souhaitent accueillir des maraichers chez eux. Le Réseau RADiS met en contact les futurs maraichers avec ces propriétaires via la page « Des Terres pour nos RADiS ». En ce début du mois d’avril 2022, des parcelles sont disponibles à Anseremme, Lisogne, Anhée, Yvoir et Dinant.

 

 

 

En mai 2021, un événement de réseautage a permis la rencontre de porteurs de projets et de propriétaires. A cette occasion, Philippe et Tanguy se sont rencontrés. Philippe est un jeune maraicher en formation suite à une reconversion professionnelle. Tanguy, animé par des valeurs de transition écologique et sociétale, lui met à disposition son terrain, ancienne prairie pâturée par des moutons. Découvrez cette belle collaboration et le nouveau projet « Amarantes.b!o » dans ce reportage de MaTélé.

Futur maraicher intéressé par une installation en région dinantaise ?


 

Nos premières actions solidaires seront…

Nos premières actions solidaires seront…

Ce mardi 29 mars, Béatrice, Olivier, Paul, Jean, Gaëlle et Philippe, membres de notre groupe participatif sur l’Alimentation solidaire, se sont réunis pour peaufiner et prioriser nos futures actions solidaires. Nous souhaitons en effet renforcer l’accessibilité des produits bio & locaux pour le plus grand nombre, créer du lien social, de la participation et de l’inclusion à travers le développement de nos filières, et créer des emplois de qualité, rémunérateurs et non délocalisables. Un bel objectif !

Avant d’étudier 5 idées d’actions déjà émises, nous avons décidé de mettre sur pieds un sous-groupe de réflexion sur l’accessibilité financière, car elle constitue un problème complexe auquel nous souhaitons trouver des solutions. Appel aux volontaires, et rendez-vous dans les prochaines semaines pour une première rencontre sur ce sujet !

Nous avons ensuite passé au crible de nos critères solidaires, les 5 idées d’actions identifiées collectivement. L’analyse de chaque action a permis de définir des points d’attention qui guideront la concrétisation, et une priorisation des actions. Voici le classement établi par les participants : 1) accueil social à la ferme – 2) création d’emploi, 3) brochure et ateliers, 4) groupe coup de pouce, 5) four à pain mobile.

En route vers nos premières actions concrètes !

Envie d’y participer ? N’hésitez pas à nous contacter ! Caroline Dehon – caroline.dehon@natpro.be

 

En savoir plus…


 

Le 29/3, définissons nos actions solidaires ! Bienvenue à tou.te.s !

Le 29/3, définissons nos actions solidaires ! Bienvenue à tou.te.s !

 

Une transition alimentaire : oui… Mais avec toutes et tous !

Notre Réseau RADiS s’est en effet fixé un objectif très ambitieux : coupler la transition alimentaire avec la prise en compte sociale, faire en sorte que notre alimentation bio locale nous concerne toutes et tous ! Le volet solidaire de notre réseau repose sur trois piliers : l’accessibilité pour toutes et tous et sur tous les plans, l’emploi et la juste rémunération des producteurs et travailleurs du Réseau, et l’inclusion sociale et la participation.

Le groupe thématique « alimentation solidaire », constitué de citoyens et producteurs, a déjà émis différentes idées, mais a aussi travaillé sur des critères qui nous permettent de les évaluer et de les peaufiner.

 

Définissons ensemble nos actions

Lors de notre réunion du 29 mars, nous allons donc évaluer et peaufiner les idées d’actions suivantes : l’accueil social à la ferme, le groupe « coup de pouce », le four à pain mobile, la question de l’emploi et la solution ALE, et enfin, la brochure d’information sur les producteurs et les ateliers créatifs.

 

Infos pratiques

La réunion aura lieu de 18h-20h à la Fondation Cyrys à Dinant (rue du Moulin 15).

Inscription souhaitée auprès de Caroline : caroline.dehon@natpro.be ou 0474 56 34 48

Le 24/3, nous construirons ensemble notre journée conviviale bio-locale

Le 24/3, nous construirons ensemble notre journée conviviale bio-locale

Bienvenue à tous le jeudi 24 mars prochain, de 17h à 19h à Dinant, pour une seconde réunion de notre GT sensibilisation, Les Radicelles !

Lors de notre dernière rencontre, nous avons décidé de créer un événement bio local constitué de visites de fermes avec, en apothéose, un événement convivial et ludique.

Visites de fermes

Caroline et moi avions déjà prévu de réaliser des visites de fermes pour resserrer les liens entre producteurs et membres du Réseau RADiS.

Du coup, nous avons travaillé sur un calendrier de visites entre avril et septembre, qui pourrait être ensuite diffusé vers le grand public.

Ce seront de multiples occasions de créer le lien entre les producteurs et les citoyens locaux, d’échanger sur la culture et l’élevage bio.

Jean a émis l’idée d’organiser une sorte de chasse aux trésors avec un objectif par visite, qui se terminerait lors de notre journée festive.

A nous d’imaginer cette « chasse aux trésors », quoi, comment… ?

 

Evénement convivial et ludique

Pour notre événement de clôture, en septembre, tout est encore à créer selon vos souhaits et envies !

Nous avions parlé d’un jeu, d’ateliers, du four à pain mobile…A nous de prévoir les animations qui nous font envie !

 

Bienvenue à toutes et tous !

Inscription souhaitée auprès de Sylvie : sylvie.laspina@natpro.be ou 0487 34 60 78

Sensibilisons à l’alimentation bio et locale ! Recueil d’idées, d’arguments, d’outils et d’actions

Sensibilisons à l’alimentation bio et locale ! Recueil d’idées, d’arguments, d’outils et d’actions

En décembre, grâce à un atelier participatif, le Réseau RADiS a défini sa vision et ses missions. Avec les citoyens, nous souhaitons soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, respectueuse des Hommes et de la Terre, en favorisant la solidarité et l’implication de tous. La sensibilisation des citoyens à l’alimentation bio locale est au cœur de nos missions, avec l’objectif de fédérer une communauté d’acteurs solidaires de la transition écologique et sociétale. Un petit groupe de citoyens, les Radicelles, s’est constitué pour se pencher sur ces questions.

 

L’alimentation bio locale ne manque pas d’arguments !

Rassembler arguments et pistes d’actions

En amont de notre première réunion, nous avons tenté de rassembler un maximum d’idées : comment sensibiliser les citoyens au bio local ? Via quels arguments, quels outils, quelles activités ? Un sondage a été lancé auprès des membres du Réseau RADiS et de Nature & Progrès, et via les réseaux sociaux. Grâce aux 39 participants et aux échanges qui ont eu lieu lors de notre réunion du 20 février, nous avons collecté une foule d’idées, source d’inspiration ! Nous vous en partageons les fruits dans cet article.

 

Le bio, meilleur pour la santé

Premier argument de nos participants : l’alimentation bio et locale est meilleure pour notre santé. Vu les effets délétères des OGM et pesticides chimiques de synthèse, dont la plupart sont classés cancérigènes ou perturbateurs endocriniens, on ne peut aujourd’hui plus le nier ! Si l’on manque d’éléments scientifiques pour démontrer un effet du mode de culture sur la qualité nutritionnelle, il est évident qu’une alimentation locale permet d’assurer la fraicheur de nos fruits et légumes, avec une meilleure préservation des vitamines et des éléments essentiels. Les éleveurs témoignent souvent que depuis qu’ils sont passés en bio, leurs vaches voient bien moins souvent le vétérinaire… Pourquoi n’en serait-il pas de même avec le médecin ?

« Il faudrait donner davantage d’informations concernant la santé et la dangerosité des produits non bio » Philippe P.

« Il serait intéressant de partager de données « scientifiques » illustrées sur la différence de valeur nutritive ». Diane O.

 

Transhumance des moutons de la Bergerie de la Grande Fange, éleveurs bio à Regné. Après avoir entretenu pendant toute la belle saison des réserves naturelles, les animaux rentrent à l’étable pour passer l’hiver. Les participants font le lien direct entre les activités de l’éleveur et la richesse de la réserve naturelle.

Protéger la Planète

Les produits chimiques de synthèse sont des poisons pour notre environnement et pour la biodiversité, ce que ne manquent pas de rappeler les participants à notre sondage. Ils mettent aussi en avant l’intérêt écologique du circuit court local via la réduction des pollutions associées aux transports, et de manière générale, la moindre empreinte écologique et carbone de l’alimentation bio locale. Ces arguments liés à l’environnement sont aujourd’hui incontournables et puissants, quand on constate les conséquences des changements climatiques sur notre quotidien. Et si nous apportions aux citoyens des démonstrations, par l’information et… l’observation !

« La terre produit mieux si elle est respectée » Ariane D.

« Nous pourrions montrer concrètement sur le terrain ce que ça change de produire bio ». Mathilde R.

« Il faudrait informer par la diffusion de films très courts montrant les effets des épandages sur les cultures de produits toxiques, tel que le glyphosate » Naïma.

 

Soutenir nos producteurs bio locaux

La relocalisation de notre alimentation bio permet la création d’emplois non délocalisables et renforce l’autonomie alimentaire, l’économie locale et circulaire. De nombreux participants aux réflexions ont partagé leur fierté de contribuer à faire vivre des familles de producteurs, à valoriser leur travail et leur démarche. Le lien direct avec le producteur permet davantage de solidarité et des prix plus équitables. Il est donc important de (re)créer le lien entre les mangeurs et leurs voisins producteurs et artisans.

« Manger local, c’est aider des personnes que l’on connait à vivre de leur passion/travail. Allons visiter des maraichers, des artisans, des transformateurs de produits ». Marie-Christine H.

 

 

Des visites de fermes pour rencontrer les producteurs, comprendre et apprécier leur travail au quotidien

Et si nous sortions un peu de l’idéologie ?

Santé, environnement et société, nous venons de faire un tour des arguments idéologiques, des convictions qui poussent les personnes les plus sensibilisées à passer à l’action. Mais ces idéaux ne sont-ils pas perçus comme une contrainte par de nombreuses personnes ? « Il faudrait que je mange mieux pour ma santé, il faudrait que je participe à préserver la nature, il faudrait que j’arrête de fumer… Allez, demain, j’arrête ». Ce peut être culpabilisant, s’apparenter à une corvée pour des personnes déjà submergées par les tracas du quotidien et qui aspirent à plus de… plaisir. Parlons-en aussi !

« J’exprime l’importance de mon choix, la cohérence que cela m’apporte et qui m’est nécessaire, la joie que cela me procure. Essayer de convaincre ne marche pas : personne n’aime que quelqu’un d’autre lui dicte ce qu’il doit faire » Philippe G.

 

Présenter les produits bio locaux et les faire goûter, quoi de tel pour donner envie de se les procurer au quotidien ?

Le plaisir du goût

Goûter, c’est adopter ! Parmi les activités recensées, les ateliers de dégustation sont une manière de mettre en avant le goût et la qualité, mais aussi de stimuler l’envie de cuisiner. La marche gourmande associe le plaisir de la bouche, la convivialité et la découverte du milieu environnant les fermes. N’oublions pas de bien mettre en avant les producteurs lors de la présentation de leurs produits !

« Des dégustations pour goûter la différence, y compris par des actions de soutien et de promotion des restaurateurs locaux engagés dans le bio local » Diane O.

 

 

 

 

 

Des ateliers cuisine pour réapprendre des gestes essentiels pour sublimer les produits bio de nos producteurs locaux

Le plaisir de cuisiner

Choisir une alimentation bio et locale nous encourage à respecter les saisons, et nous invite à davantage de créativité en cuisine. La qualité des produits donne envie de cuisiner et de partager les bons repas avec son entourage ! Le manque de savoir-faire est souvent un obstacle : de nombreuses personnes n’ont pas appris à cuisiner et sont assez démunis devant les légumes et pièces de viande des producteurs locaux. Des ateliers culinaires sont une solution alliant partage et convivialité ! On peut même y donner des astuces pour économiser le temps en cuisine, lui aussi précieux.

« Il est essentiel d’amener les gens à retrouver du plaisir derrière les fourneaux ! » Sandrine D.

« Manger bio local met des limites qui nous rendent le plaisir de varier davantage notre alimentation au fil des saisons et d’inventer de nouvelles recettes » Benoit V.

« Des recettes simples à réaliser et à bas coût ». Joëlle R.

 

A l’occasion d’une porte ouverte, découverte pour ce jeune garçon, des canards de la ferme Martin. Un moment qu’il n’oubliera sans doute jamais.

Le plaisir de retrouver le lien

L’alimentation bio locale est créatrice de liens entre les personnes, et reconnecte les citoyens au milieu rural et naturel. Les maraichers proposant de l’autocueillette permettent une activité conviviale en famille au milieu des légumes et des fleurs. Un petit tour à la boucherie de la ferme, c’est le rendez-vous avec les animaux qui paissent aux alentours. Les chantiers participatifs sont l’occasion de mettre la main à la pâte dans une ambiance conviviale. D’ailleurs, l’accueil social à la ferme et la zoothérapie prouvent combien la reconnexion avec le milieu rural fait du bien au moral !

« Ça reconnecte les gens à la nature, ça reconnecte les gens aux autres ». Céline B.

 

 

Et pourquoi ne pas manger bio local ?

Si beaucoup d’arguments nous poussent à choisir une alimentation bio locale, certains freins existent également. Nous les avions inventoriés dans le cadre de nos réflexions sur l’accessibilité de l’alimentation bio locale pour tous : le prix, le temps, la capacité physique, la mobilité, l’estime de soi, le savoir-faire, les infrastructures et l’information. Et si nous imaginions des actions permettant de démonter ces freins ?

 

Légende : Recueil des idées d’actions de sensibilisation. En bleu : les outils de communication, en orange, les activités à organiser. Une ressource dans laquelle nous pouvons tous puiser !

Le bio, trop cher ?

C’est le grand point d’achoppement de l’alimentation bio locale : le prix. Sans refaire ici tout le débat sur la question, on peut imaginer des actions sur ce thème. En premier lieu, pour informer sur les écarts de prix souvent exagérés dans l’imaginaire collectif. En second lieu, pour relativiser cette hausse du prix par rapport aux coûts cachés de l’alimentation industrielle, liés à l’environnement et à la santé. Et enfin, parce que le budget de certains reste malheureusement limitant, pour donner des pistes pour parvenir malgré tout à opter pour le bio local.

« Le prix rebute encore car les gens n’ont pas conscience que de l’argent investi localement leur revient indirectement au travers du développement local.  Conscientiser au fait que les choix de consommation sont le meilleur moyen de créer le monde qu’ils veulent ». Audrey D.

« Donner des pistes pour que le coût reste raisonnable tout en sensibilisant au fait que c’est normal de dédier une bonne partie de son budget à l’alimentation qui est un besoin primaire ! » Mathilde R.

« Le bio local permet de se nourrir sainement sans se ruiner pour autant que les familles acceptent de revenir à des recettes et en-cas simples, composés de produits de base qui ont toujours existé dans nos régions ». Philippe G.

 

Nos producteurs affichent clairement leur démarche bio locale… Et pourquoi pas nous, les mangeurs ?

Informer

Manger bio local ? D’accord. Mais où se procurer ces bons produits, comment rencontrer les artisans de ma région ? Comment connaitre les fruits et légumes de saison ? Une information peut être un petit coup de pouce pour passer à l’action !

« Un livret recueil des producteurs et revendeurs bio locaux » Caroline P.

« Nous pourrions mettre en place une formation sur le rythme des saisons. Il n’y a pas de fraises à Noël ni de tomates » Jacqueline G.

 

Faire tache d’huile

Faites ce que je fais, pas ce que je dis ! Montrons à nos voisins, à nos amis, à notre famille, notre engagement dans le bio local. Non, non, ce n’est pas un mouvement marginal « de niche », nous sommes nombreux dans cette démarche, faisons-le savoir ! Invitons notre entourage dans la bienveillance en veillant à ne pas mettre de pression ni culpabiliser.

L’heure du concert approche dans cette ferme bio de la région de Trois Ponts ! Les amateurs de musique, venus pour le groupe, auront l’occasion de découvrir une ferme. Démarche qu’ils n’auraient peut-être pas eue lors d’une simple visite.

« Comme avec les enfants, ils copient ce qu’on fait, pas ce qu’on dit. Donc, je montre à mes voisins, à mes collègues, à mes amis, à mes enfants ». Laurence.

« Vente ou distribution d’autocollants « Je mange bio et local » à mettre sur ses fenêtres (maisons, voitures) pour montrer l’adhésion de certains et faire petit à petit tache d’huile ». Ariane D.

  

Diversifier pour toucher

Chacun ses affinités, ses préoccupations, ses envies, ses freins ! La diversité des actions et activités mises en place pour sensibiliser les citoyens permet de toucher des personnes aux horizons très différents. N’oublions pas les activités ludiques sous forme de jeux : la convivialité est la pièce maitresse pour attirer et fidéliser les personnes, leur donner goût à une autre manière de s’alimenter et de se relier aux autres.

« Vouloir sensibiliser tout le monde revient souvent à ne toucher personne (ou quasi !). Chaque groupe de personnes peut être sensibilisé par un aspect différent : par exemple, « nourriture saine » pour les parents ayant de jeunes enfants (il me semble que c’est une raison souvent avancée) ». Patricia G.

 

 Et la suite ?

Les Radicelles se lancent maintenant dans l’action ! Nous élaborons ensemble un programme de visites de fermes pendant toute la belle saison 2022, qui se clôturera par un événement convivial au mois de septembre. Vous aussi, vous avez envie de participer à la sensibilisation des citoyens à l’alimentation bio locale ? N’hésitez pas à nous rejoindre en région dinantaise, ou à contacter la locale de bénévoles Nature & Progrès la plus proche de votre domicile !


 

On organise un événement bio local. Avec vous ?

On organise un événement bio local. Avec vous ?

Ce dimanche 20 février a eu lieu la première réunion de notre groupe « Les Radicelles » consacré à la sensibilisation des citoyens à l’alimentation bio & locale.

   

Nous avons rassemblé une foule d’idées pour donner envie, lever les freins, créer des outils et développer des activités !

   

Nous avons décidé d’organiser cette année un événement bio local qui comprendra des visites de producteurs et une (demi ?) journée festive et conviviale, animée de jeux, d’ateliers, de conférences et autres activités à peaufiner ensemble.

Si vous aussi, vous avez envie d’agir concrètement, dans une ambiance conviviale, pour organiser ce type d’activités, n’hésitez pas à contacter Sylvie (0487 34 60 78 – sylvie.laspina@natpro.be). L’aventure ne fait que commencer !

En savoir plus ? Consultez ici notre compte-rendu de la réunion

Au plaisir de partager avec vous sur ces activités !

          

Bilan d’une 1ère année de participation citoyenne dans le Réseau RADiS

Bilan d’une 1ère année de participation citoyenne dans le Réseau RADiS

La participation, point essentiel du Réseau RADiS !

 

Le Réseau RADiS, c’est un projet collectif impliquant citoyens, producteurs et organismes actifs en région dinantaise. Si le projet a vu le jour sous l’impulsion de Nature & Progrès et de la Fondation Cyrys, et si deux animatrices jouent le rôle de facilitatrices, c’est avant tout un projet de territoire, qui se veut être à l’image des citoyens qui y habitent ou y sont actifs. La participation de toutes et tous est donc essentielle pour ne pas faire de notre Réseau une « coquille vide », et constitue d’ailleurs un de nos 4 piliers fondamentaux (bio, local, solidaire et participatif).

 

Comment s’organise cette participation ?

 

Il y a un an, des groupes thématiques ont été mis en place afin de réfléchir ensemble à ce que nous souhaitions développer dans les filières des légumes et des céréales, ainsi que pour le volet social et solidaire du projet. Suite à la définition des priorités dans chaque thème, des réunions ont lieu pour partager des réflexions et avancer ensemble. Aujourd’hui, la participation prend davantage de formes !

 

 

Il y en a pour tous les goûts !

 

Notre Réseau propose maintenant aussi la participation à des actions concrètes : groupe « coup de pouce », organisation d’actions de sensibilisation comme le nouveau projet de journée festive, ludique et conviviale ! Le projet propose également des activités comme des visites de producteurs, des ateliers de réalisation de pain, etc.

 

 

Un processus participatif à optimiser ? A vous la parole !

 

Mettre en place et animer une dynamique territoriale participative n’est pas le plus facile, mais nous y croyons ! Au terme de cette première année de travail ensemble, nous souhaitons avoir votre avis sur le processus participatif mis en place. Comment pourrions-nous rendre la participation de chacun.e plus facile ? Un court sondage est donc réalisé à l’attention des personnes participant aux groupes thématiques. Merci d’avance pour vos réponses et vos suggestions !

 

#Réseauenconstruction : Retour sur notre atelier « Vision – missions – valeurs »

#Réseauenconstruction : Retour sur notre atelier « Vision – missions – valeurs »

Afin de poursuivre de manière participative la construction de notre Réseau RADiS, un groupe porteur rassemblant citoyens, producteurs, porteurs de projet, encadrants, soutenants et autres acteurs locaux du territoire, s’est penché sur l’établissement de la vision, des missions et valeurs du Réseau.

Nous vous présentons les résultats de cette réflexion collective …

VISION

Le Réseau RADiS s’est mis pour objectif de …

« Soutenir et développer la transition de la région dinantaise vers une alimentation bio et locale, respectueuse des Hommes et de la Terre, en favorisant la solidarité et l’implication de tous ».

 

 VALEURS

Cette vision, le Réseau souhaite la réaliser en accord avec les valeurs pionnières suivantes…

  • Local : Le territoire d’action du Réseau RADiS comporte 6 communes : Anhée, Yvoir, Onhaye, Dinant, Hastière et Houyet. 
  • Bio : Les producteurs du Réseau RADiS sont certifiés bio et soumis aux contrôles liés à ce label. 
  • Solidaire : Le Réseau veille à l’accessibilité des produits bio et locaux pour le plus grand nombre, ainsi qu’à l’inclusion, la participation et l’autonomisation des personnes. 
  • Participatif :  Le Réseau se repose sur un processus d’implication de toutes et tous, permettant un développement à l’image du territoire.

 

MISSIONS

La mise en œuvre de cette vision et de ses valeurs se décline à travers les missions suivantes …

  1. Soutenir et pérenniser la production locale d’une alimentation bio de qualité (…).
  2. Valoriser les productions bio et locales par le développement de la transformation, de la vente et de la distribution en garantissant un ancrage local, la création d’emplois de qualité et une juste rémunération de tous les travailleurs.
  3. Assurer l’accessibilité sous toutes ses formes (financière, physique, psychologique…) d’une diversité de produits bio et locaux au plus grand nombre de citoyens du territoire.
  4. Sensibiliser les citoyens aux multiples intérêts (écologiques, économiques et sociaux) et à la nécessité de la relocalisation de notre alimentation de base, bio, de qualité et de saison.
  5. A travers une démarche favorisant inclusion sociale et participation, stimuler l’implication de toutes et tous dans le développement de l’alimentation bio et locale, et fédérer une communauté d’acteurs solidaires de la transition écologique et sociétale.

Avec ses bases bien posées, le Réseau RADiS s’assure que les actions développées soient toujours cohérentes par rapport à celles-ci.


 

Alimentation solidaire : définissons nos actions 2022 ! Invitation 22/2

Alimentation solidaire : définissons nos actions 2022 ! Invitation 22/2

C’est avec beaucoup de plaisir que nous vous invitons à notre prochaine rencontre qui aura lieu (! nouvelle date !) le mardi 22 février de 17h-19h à Dinant (présentiel limité à 10 places) et en visioconférence simultanée.

Au programme :

  • Un point sur le Réseau RADiS et le bilan de nos actions 2021
  • L’évaluation collective de propositions d’actions pour 2022 :
    • Le groupe « Coup de pouce »
    • L’accueil social à la ferme
    • Le four à pain mobile
    • L’évaluation du prix juste pour la filière « céréales »
    • La question de l’emploi et la solution « ALE »
    • Brochures producteurs et ateliers créatifs.

Ensemble, nous examinerons sous l’angle des 7 critères préalablement définis collectivement, le bienfondé (ou non) de la mise en place de ces actions.

Inscription souhaitée auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be) en précisant votre nom, votre préférence pour présentiel ou visioconférence, et le nombre de participants (pour le présentiel uniquement).

Bienvenue à tous et au plaisir de vous y retrouver !


 

Soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise : des actions !

Soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise : des actions !

Mercredi 9 février 2022, un groupe d’une douzaine de citoyens, maraichers, porteurs de projet en maraichage et structures locales s’est réuni en visio pour rassembler les pistes de solutions pour soutenir les (futurs) maraichers bio en région dinantaise. Les réflexions collectives ont pour atout la richesse des idées échangées, ce qui nous amène à une grande diversité de solutions, certaines étant déjà actives au sein du Réseau RADiS, d’autres pouvant être développées à court ou moyen terme. Il y a aussi des actions accessibles aux citoyens ou au producteurs plus directement, et certaines reposent aussi sur d’autres acteurs locaux comme des structures d’appui. Voici les fruits de notre brainstorming !

1.    Des actions favorisant l’installation

Le premier frein mis en avant par les porteurs de projet en maraichage est l’accès à un terrain pour pratiquer leur activité. Certains cherchent une terre à acheter, mais rencontrent différents soucis : peu de terres sont mises en vente, il est difficile d’être au courant des possibilités (pas de publicité, bouche à oreille), et le prix est décourageant. En effet, l’Observatoire du foncier agricole[i] mis en place par la Région wallonne permet de suivre ces prix, en hausse ces dernières années. Pour l’arrondissement de Dinant, le rapport mentionne 167 ventes notifiées par les notaires en 2019 pour une superficie totale de 502 hectares à un prix moyen de 28.334 euros par hectare. Ce montant d’investissement est généralement difficile à amortir par l’activité en maraichage en raison de la faible rentabilité de ce secteur. En revanche, les possibilités de location sont plus nombreuses et différentes modalités permettent un accès sur le long terme.

Accès à la terre : Des Terres pour nos RADiS

En janvier 2021, le Réseau RADiS a mis en place l’outil « Des Terres pour nos RADiS » afin de mettre en contact les propriétaires de terres désireux de les mettre à disposition avec les porteurs de projet agricole. Une page du site internet est dédiée à cet outil, et rassemble les petites annonces des uns et des autres. Elles sont également partagées sur la page facebook du Réseau, et la plupart du temps diffusées vers les organismes de formation en maraichage bio à l’attention de leurs apprenants. Enfin, l’animatrice du Réseau RADiS met en lien plus directement les potentiels partenaires lorsque des opportunités de collaboration se présentent.

Cet outil est donc d’ores et déjà disponible. N’hésitez pas à vous en servir ou à nous faire part de vos suggestions d’amélioration.

Accès à la terre : soutien de Terre-en-Vue

La location d’une terre agricole n’est pas facile à mettre en place. Le bail à ferme, encadrant la location des terres agricoles, est évité (à raison) par les propriétaires étant donné la rigidité de ce mode de mise à disposition[ii]. Cependant, d’autres solutions existent comme le commodat, etc[iii]. Terre-en-Vue est une structure de soutien à l’accès à la terre spécialisée dans ce domaine. Ils se proposent notamment de conseiller les propriétaires de terres et les porteurs de projet pour trouver ensemble la solution la plus adaptée à chaque situation. N’hésitez donc pas à prendre contact avec eux[iv].

Les SAACE et le système de couveuse d’entreprise

La création d’une activité peut bénéficier du soutien des SAACE (structures d’accompagnement à l’auto-création d’emploi)[v]. Ces dernières proposent un accompagnement individuel aux demandeurs d’emploi qui souhaitent s’installer comme indépendants, créer leur entreprise ou encore reprendre une activité existante. Dans le cadre du Réseau RADiS, Créa-Job est venu présenter ses activités[vi].

Sous certaines conditions, les porteurs de projet peuvent bénéficier d’un système de couveuse d’entreprise. Il permet aux candidats entrepreneurs de vérifier en grandeur réelle la viabilité de leur activité dans ses dimensions humaines et économiques sans prendre de risque social, financier ou familial. La couveuse offre un statut de stagiaire en formation. L’entrepreneur continue à bénéficier des allocations sociales et peut toucher une aide financière. Durant son passage dans la couveuse, l’entrepreneur bénéficie d’un accompagnement, de formations, d’un appui logistique, fiscal et comptable.

N’hésitez donc pas à faire appel aux SAACE pour un accompagnement de la création de votre activité.

Des espaces-test… mobiles ?

Dans certaines régions, des espaces-tests sont mis à disposition de candidats en maraichage. Ces parcelles hébergent pour une durée déterminée un producteur débutant pour lui permettre de développer une activité[vii].  Un tel lieu n’existe pas (encore) dans le territoire du Réseau RADiS. Cependant, des propriétaires de terres désireux d’accueillir des maraichers sont prêts à se lancer dans l’aventure. Et pourquoi pas avec un espace-test mobile ?

Afin d’éviter que le futur producteur ait, au bout de sa période d’ « essai » à quitter le lieu, on pourrait imaginer lui permettre d’y rester et mobiliser d’autres parcelles pour les candidats suivants. Ce système présenterait l’avantage d’éviter au producteur de tout recommencer ailleurs : partir d’un terrain « nu », inconnu (alors que le producteur commençait à « maitriser » son terrain d’essai » et devoir redévelopper toute sa clientèle dans un autre lieu.

Ce système, compatible avec le système de couveuse, est en réflexion au sein du Réseau RADiS. Nous attendons cependant de recevoir l’intérêt de porteurs de projets pour nous lancer dans une concrétisation. Avis aux amateurs !

2.    Des actions liées à la main d’œuvre

Le maraichage diversifié sur petites surfaces demande en général énormément de main d’œuvre, car les travaux manuels de préparation de sol, de semis, de plantation, de désherbage, de récolte… sont importants. Dans sa thèse, Antoinette Dumont[viii] a pu estimer la quantité de travail à 2.000-3.000 heures par an pour le maraichage diversifié sur petite surface (<2,5 ha), ce qui correspond en moyenne sur l’année à 50 heures par semaine. Ces travaux sont en général assez physiques et consommateurs de temps. Différentes actions permettraient de soulager les maraichers lors de « coups de feu » ou de manière plus régulière.

Des coups de mains ponctuels entre maraichers

Les maraichers peuvent s’entraider ponctuellement lors de travaux ponctuels. C’est déjà le cas dans le cadre du Réseau RADiS entre Jean et Alessandro, qui content bien poursuivre cette dynamique. Il faut cependant prendre en compte que ces coups de pouces resteront ponctuels et que généralement, lors des périodes de gros travaux, tout le monde est sur le pont.

Le groupe « Coup de pouce » du Réseau RADiS

En 2021, le Réseau RADiS a mis en place le groupe « Coup de pouce » constitué de volontaires prêts à venir aider ponctuellement, par exemple des maraichers. Des chantiers peuvent donc être organisés pour donner un coup de mains lors de plantations, de récoltes ou pour des séances ponctuelles de désherbage par exemple. Actuellement, les animatrices du Réseau tiennent à jour la liste des membres et préviennent ces derniers lorsqu’une occasion d’aider se présente. Si, lors des premiers coups de pouce, les bénévoles se sont rendus d’eux-mêmes en ferme, le besoin d’un meilleur encadrement se fait ressentir afin de mieux guider les bénévoles. Ce besoin est aussi relayé par les acteurs organisant des chantiers de glanage. Un travail sera donc réalisé pour perfectionner le fonctionnement du groupe « Coup de pouce », qui est cependant déjà actif et mobilisable.

Un futur groupement d’employeurs au sein du Réseau RADiS ?

Un objectif pourrait être, à terme, de mutualiser la main d’œuvre entre producteurs (maraichers ou plus large) grâce à un groupement d’employeurs. Ce dispositif permet d’engager un ou plusieurs travailleurs qui pourront aller, en fonction des besoins, travailler dans l’une ou l’autre entreprise, et ainsi être occupées à mi-temps voire à temps plein.

Cette possibilité sera étudiée à moyen terme en fonction des besoins des producteurs.

3.    Fédérer les maraichers et donner accès à des conseils et informations

Les participants à nos réflexions collectives sont unanimes : il est indispensable de fédérer les maraichers afin de faciliter leur interconnaissance et leurs échanges. C’est en effet entre pairs qu’ils pourront échanger conseils et services, ce qui est un point important pour conforter les installations de porteurs de projets. La première année de travail du Réseau RADiS a déjà pu démontrer les bénéfices de ce réseautage.

Favoriser la rencontre et l’interconnaissance des maraichers : visites et réunions

En vue de fédérer les (futurs) maraichers bio du territoire, des visites et réunions sont organisées sous l’impulsion de l’animatrice du Réseau. En visitant les parcelles des uns et des autres, débutants ou plus expérimentés, de nombreux échanges ont lieu. Des réunions plus thématiques peuvent permettre de s’intéresser à des points plus précis, comme la planification des cultures pour l’année suivante, l’organisation d’achats groupés, ou simplement échanger des conseils par exemple pour la préparation de la terre au maraichage. Les réunions sont organisées avec modération et préparées le mieux possibles pour en optimiser l’efficacité.

Un groupe What’sApp pour communiquer entre (futurs) maraichers

Un groupe What’sApp est déjà actif pour favoriser les échanges entre maraichers du Réseau. Il suffit de demander à la rejoindre. Un avantage est de pouvoir s’échanger tant des photos des travaux et cultures que des humeurs ou des questions pratiques.

Le groupe facebook « maraicherensemble.be »

Plus largement, il existe un groupe facebook « Maraicherensemble.be » rassemblant de très nombreux maraichers et jardiniers en Wallonie. Ce groupe est très actif et permet les échanges d’infos et de conseils entre les producteurs. Une bonne source d’infos et de conseils !

Obtenir du conseil technique chez Biowallonie

Des conseils techniques peuvent également être demandés auprès de Biowallonie[ix], une asbl active dans l’accompagnement des producteurs bio. Ces conseils sont gratuits. De nombreuses informations sont aussi disponibles sur leur site internet.

Les séances info maraichage du Réseau RADiS, une mine d’infos accessibles

En 2021, devant les besoins exprimés par les futurs maraichers d’informations précises, le Réseau RADiS a organisé trois séances d’informations sur l’installation en maraichage biologique. Tous les comptes-rendus sont disponibles sur une page spécialement dédiée du site internet. On y retrouve les présentations, les vidéos des conférences et des références (sites web, brochures, etc.). Ces informations sont donc disponibles pour tous, et de nouvelles séances peuvent être organisées en fonction des besoins (en faire part à l’animatrice du Réseau).

4.    Obtenir un soutien financier

Se lancer en maraichage n’est pas facile. Même si par rapport aux autres types de fermes, l’investissement de départ est moins important (moins de terres, moins de bâtiments…), il est tout de même nécessaire dès le démarrage de l’activité d’investir dans les équipements nécessaires : serres, système d’irrigation, éventuellement quelques machines, semences, plants… Pour un jeune (ou moins jeune) qui veut se lancer, cet investissement plusieurs mois d’avoir les premiers revenus de la vente des légumes est un obstacle. Plusieurs solutions ont été identifiées pour réduire de manière générale les coûts ou pour faciliter leur paiement.

Des microcrédits bientôt mis en place à la Fondation Cyrys

La Fondation Cyrys, fondation d’utilité publique, est en train de monter, avec l’aide de Crédal, un système permettant l’octroi, à certaines conditions devant encore être précisées, de microcrédits. Ces prêts pourraient faciliter les premières années du maraichage, lorsque la rentabilité n’est pas encore suffisante.

La diffusion de crowdfunding

La Réseau RADiS et tout citoyen volontaire peut soutenir un producteur dans la diffusion d’une demande de crowdfunding. Les appels à financements citoyens participatifs, hébergés sur différentes plateformes (CILO, Miimosa…) ont le vent en poupe, et force est de constater que ça marche : la majorité des projets soumis sont financés par ce moyen, avec généralement des contreparties de la part du producteur. Une clé de succès de ces crowdfunding est la bonne diffusion afin qu’un maximum de citoyens puissent y contribuer.

Tout producteur bio situé sur le territoire du Réseau RADiS peut informer l’animatrice de son initiative afin d’en assurer le relais.

Des achats groupés d’outils

A la manière des CUMAs en France (coopérative d’utilisation de matériel agricole), le Réseau RADiS peut encourager l’achat mutualisé de matériel, partagé entre les producteurs du Réseau. C’est une solution simple permettant d’éviter les achats individuels pour certains types de matériels. Evidemment, ce système s’applique moins efficacement pour des outils d’usage quotidien.

Cette possibilité est envisagée sur le moyen terme, lorsque suffisamment de producteurs en maraichage bio seront présents sur le territoire et pourront partager leurs besoins.

Des achats groupés de semences et plants

Solutions déjà proposée par les maraichers bio du Réseau, l’achat groupé de semences et de plants pourrait être avantageuse. Ce système permettrait de bénéficier de réductions de prix, mais aussi, il pourrait ouvrir les portes de fournisseurs se limitant à de gros volumes. Ces achats mutualisés doivent être prévus entre producteurs suffisamment tôt, idéalement en fin d’automne/début d’hiver.

Le partage de matériel et d’infrastructures

Certains maraichers sont prêts à partager du matériel ou des infrastructures. Par exemple, une serre chauffée au printemps permettant de faire les semis, si elle n’est pas utilisée à 100 %, peut accueillir les semis de collègues.

Fournir un job

La rencontre de plusieurs porteurs de projet en maraichage a mis en évidence la crainte de « se lancer dans le vide », comme maraicher indépendant à titre principal, sans assurance de pouvoir dégager un revenu suffisant, au moins les premières années, de son activité. Cette inquiétude est tout à fait compréhensible, et pourrait peut-être être surmontée en démarrant l’activité de maraichage à temps partiel, avec un statut d’indépendant complémentaire. Le revenu principal provient alors d’un job à temps partiel. Cette solution permet de lancer son activité de maraichage plus sereinement, et de développer peu à peu ses investissements, ses volumes de production et sa clientèle.

Si chaque porteur de projet en maraichage peut trouver par lui-même ce job à temps partiel, le Réseau RADiS pourrait aussi être, à terme, pourvoyeur de postes, grâce à ses activités liées à la transformation, à la vente ou à la logistique. Une solution envisagée sur le moyen à long terme.

5.    Renforcer la valorisation des légumes bio des producteurs

Pour les maraichers, valoriser leur production à un prix juste est un défi. D’abord, il faut développer une clientèle en équilibre avec son niveau de production (quantités), sa gamme (diversité), ses fluctuations (vacances >< surplus estivaux…). Ensuite, il faut pouvoir vendre ses légumes à un prix permettant un revenu décent. Plusieurs solutions sont proposées dans le cadre du Réseau RADiS.

Favoriser les achats-reventes entre maraichers bio du Réseau

Une première solution est d’envisager un partenariat entre producteurs pour des achats-reventes. Ce système permet à chacun d’acheter et revendre des légumes des collègues, ce qui est utile dans différentes situations : pour élargir la gamme de légumes proposés sans devoir démultiplier ses cultures, pour garantir une disponibilité de certains légumes toute l’année (combler les trous de production), et pour pouvoir proposer des légumes d’autres types que ceux que l’on vend. Dans ce dernier cas, nous différencions les légumes « de plein champ » cultivés de manière très motorisée et avec un faible coût de production (pommes de terre, oignons, carottes, poireaux…) des légumes nécessitant une culture plus suivie et précise (tomates, aubergines, petits salades, aromates…). Ces deux modes de production très différents sont complémentaires, et chacun profitera de la présence de l’autre pour se concentrer sur les types de légumes qui lui conviennent le mieux (selon la mécanisation… et selon la plus-value).

Ces achats-revente sont à l’initiative des producteurs du Réseau.

Faire connaître les maraichers bio

Afin de développer sa clientèle, il est nécessaire de communiquer vers les citoyens. Le Réseau RADiS propose déjà une page de son site internet dédiée aux producteurs bio locaux en vente directe sur le territoire. Cet outil sera complété par une brochure papier, diffusée sur le territoire. Par ailleurs, un GT sensibilisation « Les Radicelles » va se concentrer sur la sensibilisation des citoyens aux produits bio locaux, en faisant connaitre les producteurs.

Tout producteur bio du territoire qui en ressent le besoin peut communiquer à Sylvie des informations à diffuser, par exemple via des posts facebook.

Transformer les surplus, sauvetages de récoltes

Certaines cultures ne sont parfois pas valorisées à leur juste valeur. Certaines périodes d’abondance, notamment en été, provoquent à la fois un manque de main d’œuvre pour la récolte, mais aussi un manque de clients partis en vacances. Les marchés de terroir tentent néanmoins de combler ce vide en attirant des touristes souhaitant tester des produits locaux. Par ailleurs, certains légumes « moches », hors-calibres ou difformes, mais toujours de très bonne qualité, sont difficiles à vendre.

Le Réseau RADiS tente, grâce notamment à la transformation des légumes en cours de développement (potages-collation pour les écoles par exemple), de remédier à ces risques de gaspillage et de perte de valeur.

Renforcer les débouchés des maraichers bio

Enfin, le Réseau RADiS entame en 2022 une vaste étude des débouchés potentiels et mobilisables pour les légumes bio du territoire. Elle permettra d’identifier les canaux de vente en BtoC correspondant aux souhaits des citoyens (pour la vente directe), et les canaux de vente en BtoB (épiceries, restaurants, collectivités, GAC’s, etc.). Ces débouchés peuvent à la fois être individuels, pour les maraichers, mais aussi collectifs. En effet, le Réseau RADiS permet d’atteindre de nouveaux débouchés qui sont inaccessibles aux producteurs seuls, étant donné les volumes ou la diversité de légumes requises. Un bel exemple est celui des cantines scolaires.


Notes :

[i] Observatoire du foncier agricole de la région wallonne, lien vers le rapport 2020 : https://www.demeterius.be/observatoire-du-foncier-agricole-wallon-rapport-2020/

[ii] Lire notamment cet article : https://agriculture-natpro.be/2019/09/02/dossier-acces-a-la-terre-comment-a-evolue-le-bail-a-ferme-en-wallonie/

[iii] Nous avions consacré une séance d’information sur l’accès à la terre, voici ici le compte-rendu : https://www.reseau-radis.be/trouver-une-terre-pour-sinstaller/

[iv] Terre-en-Vue : https://terre-en-vue.be/

[v] Présentation des SAACE sur le site de la Région wallonne – Emploi et listing des SAACE agréées actives en Wallonie : https://emploi.wallonie.be/home/creation-demploi/saace.html

[vi] La présentation est visionnable sur cette page : https://www.reseau-radis.be/financer-son-projet-de-maraichage-bio/

[vii] Plus d’infos sur les espaces-tests en Wallonie : http://espace-test.be/espaces-test/

[viii] Antoinette Dumont. 2017. Analyse systémique des conditions de travail et d’emploi dans la production de légumes pour le marché du frais en Région wallonne (Belgique), dans une perspective de transition agroécologique. Lien : https://www.researchgate.net/publication/322557847_Analyse_systemique_des_conditions_de_travail_et_d’emploi_dans_la_production_de_legumes_pour_le_marche_du_frais_en_Region_wallonne_Belgique_dans_une_perspective_de_transition_agroecologique/link/5da8448b92851caa1bab475e/download

[ix] Visiter leur site : https://www.biowallonie.com/


 

Evolution du maraichage en région dinantaise

Evolution du maraichage en région dinantaise

Le Réseau RADiS s’est fixé pour ambition de développer le maraichage bio en région dinantaise. En effet, en 2020, l’ensemble des légumes (bio et non bio) cultivés sur le territoire ne couvrait qu’approximativement 4 % des besoins des citoyens ! Relocalisons notre alimentation, en développant des filières biologiques et locales. Des actions ont été menées dans ce sens en 2021 et de poursuivent en 2022. Afin d’avoir une meilleure vision de l’évolution récente du maraichage dans la région, nous avons réalisé des cartes commentées ci-après.

En 2020, deux maraichers bio étaient en activité sur le territoire du Réseau RADiS : Florence Hautot à Mesnil Saint Blaise – Houyet et Alessandro Maury à Falmagne-Dinant. Six maraichers naturels (mais non certifiés bio) étaient aussi en activité sur le territoire.

L’un d’eux, Jean Baivy, décide de passer en bio début 2021 pour rejoindre la dynamique du Réseau RADiS. Parallèlement, il développe un petit essai en maraichage au Frech Try (Awagne) à côté de son « grand potager » situé dans le même village. Nous totalisons donc, en 2021, 3 maraichers bio sur 4 sites de production !

En 2022, il semble que la Ferme du Château de Moulins, qui cultivait des fraises et produisait des œufs, se lance davantage dans les légumes. Aussi, différents porteurs de projet prévoient de s’installer (en 2022 ou en 2023) dans la région (Evrehailles, Dorinne, Lisogne, Foy Notre Dame). Il reste par ailleurs des terres disponibles pour une installation à la Ferme de Grange à Anhée, chez Tanguy à Lisogne et chez Rodrigue à Anseremme (ferme de Waulx).

C’est donc une évolution très positive que nous observons, et le Réseau RADiS se donne pour objectif de fédérer les maraichers bio et de soutenir leur activité !


 

Invitation 20/2 : Premier GT sensibilisation « Les Radicelles »

Invitation 20/2 : Premier GT sensibilisation « Les Radicelles »

Cette année 2022, le Réseau RADiS se lance un nouveau défi : mener des actions de sensibilisation du citoyen à l’alimentation bio & locale.

Parce que l’intérêt des citoyens contribuera à développer l’agriculture biologique et relocalisée dans notre région !

Parce que nous souhaitons développer une communauté d’acteurs solidaires de la transition écologique et sociétale.

Un nouveau groupe thématique est dès lors mis en place pour rassembler toutes les personnes intéressées par ce défi : le GT « Les Radicelles »

Les animatrices du Réseau RADiS, Caroline et Sylvie, souhaitent vous convier à la première réunion des Radicelles le dimanche 20 février 2022 de 16h30-18h30 à la salle de village d’Awagne (5501 Dinant). Inscriptions souhaitées auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be).

Ensemble, nous allons tenter de rassembler nos idées pour convaincre les citoyens de l’importance d’opter pour l’alimentation bio locale (quels arguments mettre en avant ? recensons-les ensemble !) et pour capter l’attention et l’intérêt des citoyens pour l’alimentation bio locale (quels outils d’informations ? quelles activités organiser ? faisons-en une liste, puis définissons ce que nous ferons ensemble !).

Nous sommes convaincus que cette réunion sera très riche grâce à la participation de tous, et donnera de bonnes bases au groupe pour la concrétisation d’outils et d’actions, avec le soutien des animatrices du Réseau.

En préparation à la réunion, pourriez-vous nous faire part de vos idées en répondant à ce sondage ? Ceci nous permettra de déjà compiler les informations et rendre la réunion plus efficace. Milles mercis !

Si vous ne saviez pas être présent le 20/2, pas de souci : nous en ferons un compte-rendu et vous solliciterons pour la suite !

Au plaisir de mener ces réflexions avec vous !

Sondage : Sensibiliser à l’alimentation bio locale : arguments, outils et activités

Sondage : Sensibiliser à l’alimentation bio locale : arguments, outils et activités

Le Réseau RADiS (Réseau Alimentaire Dinant Solidaire) lance un grand sondage sur le thème de la sensibilisation à l’alimentation bio et locale.

Il souhaite rassembler les idées et avis autour de deux grandes questions :

Quels arguments mettre en avant auprès des citoyens ? Comment convaincre de l’intérêt de l’alimentation bio locale ?

Quels outils d’information et quelles activités organiser pour capter l’attention et l’intérêt des citoyens sur l’alimentation bio locale ?

Vous aussi, participez à ce sondage, donnez-nous votre avis !

D’avance, milles mercis pour votre participation !

L’équipe du Réseau RADiS – GT « Les Radicelles »

Invitation 20/2 : Premier GT sensibilisation « Les Radicelles »

Sensibiliser à l’alimentation bio-locale : rejoignez les Radicelles !

Nous souhaitons démarrer un nouveau groupe de travail sur le thème de la sensibilisation des citoyen.ne.s à l’alimentation bio et locale en région dinantaise.

Quels sont les arguments en faveur de l’alimentation bio locale ? Que pourrions-nous mettre en place comme actions ? Comment ?

Toutes les idées et tous les coups de mains sont les bienvenus !

Ce sujet vous intéresse ? Vous auriez envie de vous impliquer dans la définition et la mise en place d’actions de sensibilisation ?

Manifestez-vous auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be).

Au plaisir de vous rencontrer !

GT légumes bio : rendez-vous le 09/02 pour construire 2022 !

GT légumes bio : rendez-vous le 09/02 pour construire 2022 !

Vous êtes citoyen, maraicher, futur maraicher, une structure d’accompagnement du territoire ?

Vous souhaitez participer au renforcement de la production de légumes bio en région dinantaise ?

Ce rendez-vous est pour vous !

 

Nous vous invitons à nous rejoindre le mercredi 09/02 de 19h-21h en visioconférence pour construire ensemble nos actions 2022.

Voici le programme de la soirée.

  • Accueil des participants
  • Rapide retour sur les évolutions et actions de 2021
  • Thème 1 : Faciliter l’installation de nouveaux maraichers bio. Nous réfléchirons ensemble à ce qui pourrait être mis en oeuvre pour aider les nouveaux projets en maraichage à s’installer sur le territoire.
  • Thème 2 : Favoriser la commercialisation des légumes bio sur le territoire. Nous vous présenterons l’étude que nous souhaitons réaliser cette année, et vous demanderons votre avis sur les axes à envisager.
  • Divers

Merci de vous inscrire aussitôt que possible auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be), qui vous enverra un court questionnaire préparatoire pour renforcer l’efficacité de la réunion. Le lien pour rejoindre la visioconférence sera envoyé le jour-même.

Bienvenue à toutes et tous !


 

Des pâtes « made in RADiS » ? On se penche sur la question !

Des pâtes « made in RADiS » ? On se penche sur la question !

Souvenez-vous, lors de la première rencontre du Groupe Thématique relatif aux céréales alimentaires, celui-ci avait défini les produits qu’il souhaitait voir se développer en priorité pour cette filière : de la farine, du pain et … des pâtes !

Produit phare, présent dans les placards de toutes les chaumières, nous allons nous pencher en ce début d’année les potentialités de développement de ces pâtes au sein du territoire de notre Réseau.

Pour ce faire, nous avons la chance d’accueillir depuis le mois de janvier une toute nouvelle stagiaire. Adèle, étudiante en bachelier d’agronomie, va tout d’abord réaliser une courte étude bibliographique sur le sujet, permettant de remettre en perspectives les informations disponibles : où en est la production actuelle en Wallonie ? Quels sont les acteurs en place, les initiatives inspirantes existantes ?

Elle se penchera ensuite sur les critères davantage plus techniques relatifs à la qualité des céréales et de la farine qui sont exigés ou recommandés pour la fabrication de ce produit. Quelles sont les outils de transformation existants, potentiellement disponibles ? etc.

Au terme de son travail, Adèle réalisera une analyse « SWOT » consacrée à la mise en place de cette filière de transformation sur le territoire du Réseau RADiS. En d’autres termes : quelles sont les forces et faiblesses actuelles d’une part, les opportunités et menaces, d’autres part ?

Nous ne manquerons pas de vous faire part du retour de cette étude dans le courant des prochains mois.

    Bienvenue à Adèle !

Découvrez notre rapport d’activités 2020-2021 !

Découvrez notre rapport d’activités 2020-2021 !

Voici maintenant 18 mois que notre Réseau RADiS est sur pieds !

Lors de son démarrage, en juillet 2020, une phase préparatoire a été initiée. Elle consistait à développer la méthodologie du projet, à identifier et rencontrer de nombreux acteurs et partenaires potentiels, à préparer la première rencontre de présentation du Réseau en décembre 2020.

Dès janvier 2021, des groupes se sont mis en place pour travailler sur la filière maraichage, sur la filière des céréales alimentaires et sur le volet alimentation solidaire. Nous avons développé ensemble des idées d’actions, nous les avons priorisés et avons commencé à construire, petit à petit, pour arriver (quand même !) : à faire du pain ensemble, à fournir deux écoles en légumes bio locaux, à faire un diagnostic social du territoire, à rassembler un groupe porteur qui a défini la vision et les missions de notre initiative…

Retrouvez ici le bilan de ces deux premières phases de travail.


 

Filière maraichage : bilan d’une année 2021 bien remplie !

Filière maraichage : bilan d’une année 2021 bien remplie !

La fin d’année se profile déjà, et nous souhaitions vous faire un petit retour sur les derniers avancements du Réseau RADiS en ce qui concerne notre volet maraichage.

Cette année a été riche !

  • En janvier, lors de notre première réunion (en visio), nous avons défini ensemble nos objectifs prioritaires : favoriser la collaboration entre maraichers, stimuler les installations de maraichers bio sur le territoire, alimenter les cantines scolaires, et créer des outils mutualisés de production et de transformation.
  • En mars, nous creusions la piste des cantines scolaires grâce à une conférence (en visio aussi) d’Influences-végétales asbl. L’enthousiasme est énorme !
  • En avril et mai, nous avons lancé des appels à candidats maraichers, et avons rencontré des porteurs de projets dans les futures fermes de Rodrigue et de Tanguy. Nous avons recueilli les besoins des porteurs de projets : des terres, des informations, des liens avec d’autres candidats et maraichers.
  • En juillet, octobre et dernièrement en décembre, nous organisions des séances d’information à destination des futurs maraichers, avec des comptes-rendus riches en informations.
  • En septembre, c’était aussi l’occasion de découvrir l’essai en maraichage de Jean, et de partager avec les porteurs de projet.
  • Pendant tout ce temps, dans les coulisses du Réseau se préparait une gros événement : le lancement de l’approvisionnement des cantines. Jean, Alessandro et Sylvie échangions sur les récoltes à venir, sur les conventions à mettre en place, sur l’organisation… Et avec le soutien de notre partenaire Influences-végétales, nous avons réussi ! Depuis octobre, nous fournissons des légumes frais au Collège Godinne-Burnot et des potages aux écoles primaires communales d’Onhaye !
  • Petit bilan fin décembre : 384 kg de légumes frais fournis à Godinne, 280 L de potage-collation (soit 140 kg de légumes) fournis à Onhaye, 48 heures de préparation (épluchage, découpe) des légumes à un rendement de 3 kg de légumes par heure et par personne (bravo !), environ 700 enfants qui dégustent (avec un grand sourire aux lèvres) chaque semaine les (bons) produits bio de nos (fiers et heureux) maraichers !

Nous tenions à vous partager ce bilan positif avant de clôturer l’année, et nous vous fixons déjà un rendez-vous en février pour un moment d’échanges convivial.

Nous vous tiendrons au courant… Mais d’ici là, nous vous souhaitons de très joyeuses fêtes !

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Débouchés en maraichage bio : vendre ses légumes bio

Débouchés en maraichage bio : vendre ses légumes bio

Des chiffres sur la production et la consommation en bio

Où en est la production bio en Wallonie ? Et pour les fruits et légumes ? Que disent les chiffres de consommation ? Y a-t-il de la place sur le marché ? Lors de notre séance d’info du 15 décembre 2021, Ariane Beaudelot de Biowallonie nous a présenté des chiffres-clé sur la production et la consommation de légumes bio en Wallonie. De quoi se faire une meilleure idée des tendances des dernières années. Découvrez sa présentation grâce aux vidéos, à la présentation PDF et aux documents ressources ci-dessous.

Panorama des débouchés pour les légumes bio (BtoC, BtoB)

Par quel canal valoriser sa production de légumes bio ? De nombreux débouchés existent : vente directe, en B to C, via un magasin à la ferme, l’autocueillette, un distributeur automatique, des paniers, un traiteur ou restaurant à la ferme, des marchés, des points-relais, des foires et salons, un point de vente collectif, des GACs… ou vente indirecte, en B to B, via d’autres producteurs, des coopératives de vente en circuits courts, des transformateurs, des grossistes, des magasins spécialisés bio, des collectivités, l’Horeca, les criées ou même la grande distribution. Retrouvez la présentation de ces différents débouchés par Ariane Beaudelot de Biowallonie, et un témoignage de Julien-Pierre Vandeclée, maraicher de la région liégeoise, qui explique les différents canaux qu’il a testés et donne de nombreux conseils aux futurs maraichers.

Vous connaissez d’autres références utiles sur le sujet ?

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Transformer et vendre ses légumes bio : aspects sanitaires

Transformer et vendre ses légumes bio : aspects sanitaires

Quelles démarchés réaliser auprès de l’AFSCA ? Quelles infrastructures ? Quelles bonnes pratiques ?

Vous souhaitez vendre ou transformer vos légumes bio ? Selon l’ampleur de votre activité de maraichage et les canaux de valorisation, il est probable que votre activité nécessite un enregistrement, une autorisation ou un agrément à l’AFSCA. Lors de notre séance d’info du 15 décembre 2021, Aurélie Lainé de Diversiferm a expliqué dans quels cas ces différentes démarches doivent être réalisées. Elle a aussi présenté les infrastructures nécessaires pour la transformation et la vente, ainsi que les bonnes pratiques d’hygiène de base. Retrouvez son intervention dans la vidéo ci-dessous, sa présentation PDF et de nombreux documents utiles. N’hésitez pas à contacter Diversiferm pour toute question !

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Retour sur notre journée de panification

Retour sur notre journée de panification

Sac de farine sous le bras, nous vous avions donné rendez-vous pour une journée de panification dans l’atelier de la boulangerie du Comptoir Paysan de Beauraing, situé tout à côté de notre territoire. Accueillis par Xavier, le « maître boulanger des lieux », c’est avec une certaine excitation qu’une petite dizaine de personnes se sont retrouvés afin de tester notre farine mais également pour en apprendre davantage sur le savoir-faire boulanger. Pour animer cette journée, nous avons eu la chance d’être encadrés par deux professionnels passionnés : Caroline Baltus, boulangère originaire d’Erezée et Axel Colin, boulanger au moulin d’Odeigne à Manhay mais également membre fondateur de l’ASBL Li Mestère.

Comment résumer cette journée en quelques lignes ? C’est, à vrai dire, un réel défi !

Allant de la semence, au pain, les sujets abordés nous ont permis d’en apprendre davantage sur :

  • l’intérêt des variétés anciennes de céréales ;
  • les enjeux du type de mouture choisi
  • la fameuse « problématique » du gluten ;
  • la panification au levain ;
  • …et bien d’autres sujets.

Parallèlement, nous avons pu pratiquer : le mélange des ingrédients, l’expérience du vivant par le travail au levain, le boulage, la mise en cuisson et bien-sûr, la dégustation !

Qu’est-ce que cela nous a appris ? Un tas de choses !

Tentons un petit résumé…

Axel et Caroline nous ont tout d’abord retracé brièvement l’histoire et l’évolution des céréales. Sans entrer dans trop de détails, on y apprend que les sélections successives exercées par l’homme sur les céréales ont été guidées par des besoins technologiques, il fallait pouvoir :

  • cultiver et récolter plus facilement le grain, en obtenir le meilleur rendement possible sur des surfaces toujours plus grandes ;
  • faire de ces grains, de la farine « forte » qui permettait un travail mécanique des pâtes à pain.

Au fil des années, cette sélection a appauvri la diversité des céréales retrouvées dans nos champs et in fine dans nos assiettes. Tout ceci, au détriment également des qualités nutritionnelles et gustatives des pains qui en découlent.

En marge de cette expansion, plusieurs réseaux de producteurs-boulangers-passionnés ont toujours eu à cœur de préserver ce que l’on appelle les semences paysannes et « mélanges populations ». Si l’on résume cela grossièrement : ces réseaux privilégient la sélection de semences adaptées aux conditions pédoclimatiques des terres de l’agriculteur avec des champs qui présentent une multitude de variétés de céréales plutôt qu’une lignée dite « pure ». Année après année, le producteur récolte, en plus de ses grains, une série d’observations basées sur l’évolution du comportement de ces diverses variétés sur ses terres. Ces mélanges de variétés de céréales permettent une meilleure adaptabilité de celles-ci à leurs conditions de vie : moins de compétitivité pour les nutriments du sol car les besoins exprimés ne sont pas semblables par exemple. Les rendements sont plus faibles que les cultures plus modernes mais on observera une plus grande stabilité de ceux-ci à long terme. Côté nutritionnel, les variétés anciennes sont généralement mieux tolérées par les personnes sensibles au gluten car elles en présentent à des niveaux moindres et parce que celui-ci y est présent sous une forme moins complexe à traiter par notre organisme lors de la digestion.

Voici donc une part des enjeux liés aux semences et aux variétés de céréales … et qu’en est-il de ceux liés à la panification alors ? Nous y venons …

Pour passer de la farine au pain, nous avons besoin en plus : d’eau, de sel et d’un « ferment » qui permet faire lever la pâte : de la levure ou du levain. La levure est un mélange de différents champignons, le levain est davantage plus complexe puisqu’il est composé d’un mélange symbiotique de levures et de bactéries lactiques. Les deux (levure et levain) réalisent une fermentation mais qui n’est pas du même type : alcoolique pour la levure, lactique pour le levain. La fermentation est le processus par lequel les organismes vivants (présents dans la levure ou le levain) en se nourrissant des glucides présents dans la farine produisent du gaz carbonique qui permet de faire lever la pâte avant la cuisson de celle-ci.

Axel et Caroline nous ont décrit les avantages du levain et d’une panification lente, notamment pour la réalisation de pain à base de farine complète ou intégrale. En effet, en plus de l’amidon et du gluten que l’on retrouve dans la farine blanche, les farines complètes ou intégrales contiennent en proportions diverses une partie du germe et des enveloppes (son pour le blé) du grain. Au sein de ces enveloppes, on retrouve un acide (l’acide phytique) qui, une fois présent dans notre intestin va se lier à certains minéraux de notre corps au risque de causer quelques carences. Contrairement à la levure, le levain dispose des « ciseaux » (enzymes nommées phytases) qui permettent de couper ces liaisons et d’empêcher la carence en minéraux. Plus on laisse un temps de fermentation à la pâte au levain, plus on retrouvera en quantité ces enzymes.

Parmi d’autres avantages d’un pain au levain, on citera également la meilleure conservation de celui-ci (en retardant l’apparition de moisissures).

Place à la dégustation…

Après le travail de la pâte et la cuisson, nous avons fait place à la dégustation. Comme pour notre farine (cf. notre article sur le sujet), un brin de frustration se dégage puisque le pain reflète l’odeur identifiée dans celle-ci quelques jours plus tard … Malgré cela, l’expérience en valait la peine ne fusse que pour cette mise en pratique et expérience sensorielle d’un savoir-faire ancestral qui s’était perdu mais qui revient en force.

 

Pour conclure…

Caroline et Axel, en alternant pratique et notions « théoriques », nous ont transmis un aperçu des bases de la boulangerie artisanale et authentique. Pour construire une filière telle que nous sommes en train de la mettre en place, il est primordial de veiller à une cohérence globale. Depuis la question de la semence jusqu’à la panification en passant par celle de la mouture : si l’on souhaite que tout se tienne, prenne un sens et amène à un pain de qualité, il faut soigner chacune de ces étapes et y faire les « bons » choix.


 

Petit zoom sur la mouture !

Petit zoom sur la mouture !

Comme annoncé précédemment, c’est le lot de grains de froment d’Olivier qui a été retenu pour ce test de la première mouture dans le cadre du Réseau RADiS. A son arrivée à la Ferme de Grange à Anhée, où est logé un moulin de type « Astrié » (nous y reviendrons plus bas dans cet article), le froment subit tout d’abord un ultime triage : opération consistant à enlever du lot les grains cassés et les dernières impuretés via un système de tamis et d’aspiration. Une fois ce tri réalisé, les grains sont transvasés dans un contenant puis acheminés progressivement par une vis jusqu’en amont du moulin situé dans un local tout à côté. Le meunier enclenche ensuite la machinerie, les premiers grains s’écoulent vers les pierres du moulin et quelques minutes plus tard : les premiers grammes de farine sont là.

Entre ces deux étapes : les grains « écrasés » seront passés par un tamis qui permet de dissocier la farine des enveloppes du grain. Dans le jargon de la meunerie, c’est ce que l’on appelle le système de bluterie. C’est cette étape qui permet de déterminer le type de farine de l’on souhaite obtenir en sortie de moulin : intégrale (contenant son, germe et amande du grain), complète et semi-complète. Plus le tamis est fin, plus on augmente la proportion d’amidon. Notre farine sera ici plutôt de type semi-complète.

Premier constat : une odeur d’humidité se dégage de la farine. La mouture n’en est en rien responsable, il semblerait plutôt que cela provienne des grains eux-mêmes, conséquence probable des conditions météo compliquées de cette année n’ayant malheureusement pas permis un stockage optimal non plus pour notre producteur.

La journée de mouture se poursuit et, même si le résultat ne semble pas tout à fait à la hauteur des espérances, l’expérience a pour mérite de mettre le doigts sur l’importance de veiller aux bonnes conditions de chaque étape. Avec une humidité malheureusement trop importante, la mouture des grains de froment n’a pas permis d’obtenir une farine d’assez bonne qualité pour réaliser une première commercialisation. De la frustration, certes, mais notre Réseau RADiS en ressort néanmoins grandi !

Nous remercions la Ferme de Grange, et en particulier Guirec et son papa Stany, pour le temps qu’ils auront consacré à cette mouture mais également pour le partage d’expérience qu’ils nous ont transmis en toute humilité.

Les enjeux se cachant derrière la mouture…

Pour bien les comprendre, nous nous permettons un petit encart nécessitant tout d’abord un rapide descriptif de l’anatomie d’un grain de blé et des particularités de chacun de ses composants.

Un grain de blé est composé :

  • d’enveloppes (le son, pour le blé) riches en minéraux, antioxydants, vitamines, protéines et fibres ;
  • de l’amande comprenant majoritairement de l’amidon (sucre complexe) et des protéines (dont le gluten). C’est le composé principal de la farine ;
  • du germe riche en lipides mais également en protéines, minéraux et vitamines.

Source : www.vivescia.com

Comme on le constate, chaque composant présente un intérêt nutritionnel propre. Or, en fonction du type de mouture, sur cylindres ou sur pierre, tous ne seront pas forcément présents dans la farine qui en ressortira.

Nous reprenons ci-dessous une brève synthèse des particularités et intérêts d’une mouture sur pierre.

La mouture sur meules de pierre permet de préserver davantage les qualités nutritionnelles du grain (minéraux, vitamines, protéines, …) par rapport à une mouture sur cylindres, via :

  • un « ponçage » du grain plutôt qu’un écrasement de celui-ci (réalisé dans les moulins à cylindres) ;
  • une vitesse très lente de travail, évitant un échauffement.

La farine qui en ressort de manière brute est dite « intégrale » composée en plus de l’amande du grain : du son et du germe de celui-ci, riches en micronutriments.

Le moulin de la Ferme de Grange qui a servi pour notre mouture est un moulin sur pierre mais qui se distingue encore davantage par type, dit « Astrié » (du nom de leurs inventeurs). Ce type de moulin est capable de littéralement dérouler le grain à travers ses pierres et de séparer ainsi entièrement le son de l’amande, du germe et de l’assise protéique qui entoure l’amande du grain. Cette technique permet d’enrichir naturellement la farine de tous les micronutriments présents dans les enveloppes du grain. C’est l’agencement des meules de pierre et le réglage de leur écart au micromètre prêt qui permet cela. On obtient dès lors, en sortie, une farine brute « intégrale » riche en fibres, minéraux et vitamines.

 

15/12 – Préparer son projet en maraichage bio (III) : invitation

15/12 – Préparer son projet en maraichage bio (III) : invitation

Envie de vous lancer dans le maraichage biologique ? Le Réseau RADiS organise des séances d’information afin de faciliter les démarches des porteurs de projet. Bienvenue à tous, que vous souhaitiez vous installer en région dinantaise ou ailleurs en Wallonie !

Au programme de cette troisième et dernière séance, le 15 décembre 2021, « Préparer son projet en maraichage bio ».

Nous aborderons tout d’abord les démarches AFSCA, les infrastructures et les bonnes pratiques d’hygiènes nécessaires pour la production, la transformation et la vente de légumes bio via différents circuits. Aurélie Lainé, chargée de mission chez Diversiferm, organisme de conseil pour les producteurs en diversification, nous parlera de ce volet et répondra à toutes vos questions pratiques.

Ensuite, nous explorerons les différents types de débouchés qui existent pour les légumes bio (frais ou transformés) : BtoC via la vente de paniers, les marchés, le magasin à la ferme, les GACs… ou le BtoB : fournir des épiceries, des coopératives, des collectivités, la grande et moyenne distribution… Quels sont les acteurs de ces différentes filières ? Leurs caractéristiques, leurs exigences, les points d’attention ? Les flux ? Ariane Beaudelot, chargée de mission à Biowallonie, nous aidera à y voir plus clair sur les différentes possibilités.

Pour illustrer cette partie, nous avons aussi fait appel à Julien-Pierre Vandeclée, maraicher bio « Au rythme des saisons » à Oupeye, qui nous parlera de ses différentes expériences dans les filières de valorisation (GMS, vente directe, vente via des coopératives…), de son cheminement et de ses choix par rapport à ces différentes manière de commercialiser ses produits..

Cette soirée (18h30-20h30) aura lieu en présentiel à l’IFAPME de Dinant (Rue Fetis 61, 5500 Dinant), mais elle peut aussi être suivie en visioconférence, en direct. Pour des raisons d’organisation, il est indispensable de s’inscrire pour y assister, et de préciser le type de participation (présentiel / visioconférence) avant le 15/12 à midi : sylvie.laspina@natpro.be. Totalement gratuit. Bienvenue !

 

Invitation 21/11 : « Panifions » ensemble !

Invitation 21/11 : « Panifions » ensemble !

Farine toute fraiche entre les mains, c’est avec beaucoup de plaisir de nous vous invitons à vous joindre à nous pour une toute première activité de panification.

Pour cet événement, nous aurons la chance d’être encadrés par deux professionnels et passionnés : Caroline Baltus, boulangère à Erezée, et Axel Colin, artisan boulanger à Manhay, également et membre fondateur de Li Mestère, réseau d’acteurs œuvrant pour la préservation et la remobilisation de variétés anciennes de céréales.

Au programme de cette journée :

  • Découverte de la première farine du réseau RADiS, issue de l’un des producteurs de notre territoire ;
  • Partage, échange, transmission de savoir et savoir-faire autour de la panification ;
  • Réflexion collective autour de la farine et du pain que nous souhaiterions développer au sein de notre réseau ;
  • Rencontre entre acteurs locaux : producteurs, boulangers, consommateurs, etc.

Du pétrissage à la dégustation, tous vos sens seront mis en éveil au cours de cette journée 😊 !

Informations pratiques :

  • Date et heure : dimanche 21 novembre 2021, de 9h30 à 16h30
  • Lieu : Comptoir Paysan, rue de Bouillon 82 – 5770 Beauraing
  • Activité totalement gratuite – prévoir en revanche son casse-croute pour la journée
  • Conditions et inscription :
    • Pour que cet évènement se réalise dans de bonnes conditions, les inscriptions sont limitées. Les places seront prioritairement réservées aux habitants des communes du Réseau RADiS (Houyet, Hastière, Dinant, Onhaye, Anhée, Yvoir) ;
    • Inscription auprès de Caroline (caroline.dehon@natpro.be ou SMS au 0474/56 34 48) avant le 20 novembre. Merci de renseigner vos coordonnées complètes et le nombre de personnes.

Votre inscription sera validée uniquement après confirmation reçue de notre part.

Au plaisir de vous y retrouver !


 

Qualité des céréales 2021 : verdict !

Qualité des céréales 2021 : verdict !

Aux prémices de l’été, bien avant les moissons donc, nous avions ambitionné de lancer un test de mouture (réalisation de farines) avec 5 producteurs céréaliers bio du Réseau RADiS. Les semis de céréales ayant déjà été réalisés à l’automne, l’idée était d’expérimenter le cheminement complet du grain à la farine à partir de leur propre production. Ainsi, sept lots ont été portés candidats, représentant déjà un bel échantillon de diversité céréalière : épeautre, froment, seigle et petit-épeautre aux variétés diverses. « Première épreuve » de sélection pour nos lots candidats (et non des moindres pour cette année !) : les moissons.

Nous vous en avions déjà touché un mot, la météo particulièrement humide et, ce, tout au long des mois de juillet et août, a considérablement affecté le développement et la qualité des céréales (et d’une bonne majorité des autres productions agricoles d’ailleurs) de tous les producteurs du territoire (et bien au-delà). Verse (épis couchés), germination sur pied, mauvaises conditions de récolte avec une humidité beaucoup trop importante… S’ils n’ont pas été directement perdus ou déclassés en alimentation animale, plusieurs lots ont dû partir dans de grosses unités de séchage, mélangés à d’autres lots de céréales. A l’issue de cette première épreuve, 3 lots restent : un d’épeautre, un de froment et un dernier de petit-épeautre issus de deux producteurs du Réseau, Frédéric et Olivier.

« Deuxième épreuve » : l’analyse de la qualité des grains de ces trois lots, direction le Centre de Recherches Agronomiques de Gembloux (CRA-w). L’objectif ? En savoir davantage sur l’aptitude à la panification de ces grains : taux d’humidité, taux de protéines mais également qualités fermentaires pour assurer une levée de la pâte (indice de chute de Hagberg) ou encore capacité d’hydratation et de développement d’un réseau protéique.

 

Verdict :

  • L’épeautre, malgré de bons résultats aux tests de panification en laboratoire, présente un taux d’humidité trop important. Mais qu’est-ce que cela implique concrètement ? Tout d’abord un risque de développement de mycotoxines (moisissures toxiques pour l’homme), ensuite, une mouture techniquement compromise (difficulté notamment pour le décorticage de l’enveloppe (ou « balle ») des grains d’épeautre*). N’ayant plus l’opportunité de sécher ce lot, il sera mis de côté ;
  • Le petit-épeautre a dépassé le stade de maturité optimal, et présente donc un risque élevé d’une levée limitée de la pâte. Le lot est écarté pour l’instant mais, compte tenu de ses intérêts nutritionnels, une autre valorisation pourra s’envisager ;
  • Le froment (ou blé tendre) rempli quant à lui plus favorablement l’ensemble des critères étudiés : il constitue notre premier lot pour un essai de mouture ! Le froment, contrairement à l’épeautre ou au petit épeautre, n’est pas pourvu de cette balle autour de son grain. Cette étape de décorticage, préalable à la mouture, ne s’applique donc pas pour ce dernier.

Ce lot de froment, issu de la ferme d’Olivier Thiange à Houyet – que nous avions visité cet été -, a pris la direction du moulin de la Ferme de Grange à Anhée et sera moulu sur pierre (moulin de type Astrié) dès la semaine prochaine. Nous aurons ensuite l’occasion de tester la farine issue de ce lot au cours de notre évènement de panification du 21 novembre prochain. Bienvenue !


 

Maraichage bio et permis d’urbanisme : pour quoi et comment ?

Maraichage bio et permis d’urbanisme : pour quoi et comment ?

Dans quel cas demander un permis d’urbanisme ? Quelles démarches ?

Où peut s’installer une activité de maraichage ? Quels sont les travaux ou activités soumis à permis d’urbanisme ? Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Xavier Dubois du Département du Développement Rural au SPW, a présenté la réglementation du CoDt utile aux porteurs de projet en maraichage. Retrouvez ci-dessous sa présentation ainsi que l’enregistrement vidéo de son intervention. Plusieurs documents ressources sont repris ci-contre. Enfin, n’hésitez pas à contacter les services extérieurs du SPW pour plus d’infos.

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Financer son projet de maraichage bio

Financer son projet de maraichage bio

Réaliser un plan d’affaire

Se lancer en maraichage bio ne s’improvise pas. Il est généralement nécessaire, dès le démarrage, d’investir dans des semences, des plants, des serres ou autre matériel. Par ailleurs, les revenus issus de la vente des légumes arrivent plusieurs mois après le début de l’activité. Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Géraldine Le Mire, chargée de mission pour Crea-Job, a expliqué comment réaliser un plan d’affaire, outil indispensable, tant pour planifier ses investissements que pour affiner son projet, notamment ses créneaux de commercialisation, les partenariats commerciaux possibles, etc. Dans sa présentation, Mme Le Mire met en avant des possibilités de financement auxquelles les porteurs de projet peuvent avoir recours. Retrouvez ci-dessous la présentation en PDF ainsi que l’enregistrement vidéo de la séance. Enfin, n’hésitez pas à contacter Crea-Job pour plus d’infos.

Aller plus loin

Focus sur les aides de la Région wallonne

Diverses aides liées à la Politique agricole commune sont disponibles en Région wallonne pour soutenir l’installation ou le développement d’une activité de maraichage bio. Lors de notre séance d’information du 20/10, Mr Mahaut du Service Public de Wallonie nous a donné les informations sur ces aides et les conditions d’accès. Retrouvez ci-dessous la présentation en PDF ainsi que l’enregistrement vidéo de la séance. Enfin, n’hésitez pas à contacter les Services extérieurs du SPW Agriculture pour plus d’infos.

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Certification bio en maraichage : règles, coûts, aides

Certification bio en maraichage : règles, coûts, aides

Règles à respecter, coûts et aides

Pour pouvoir utiliser le terme « bio », un maraicher doit faire les démarches pour être certifié bio auprès d’un organisme de contrôle, et respecter le cahier des charges européen bio. Lors de notre séance d’info du 20/10/2021, Bénédicte Henrotte, chargée de mission pour l’asbl Biowallonie, a présenté la réglementation bio, les démarches à réaliser, les coûts et les aides pour une certification bio en maraichage. Retrouvez ci-contre sa présentation ainsi que l’enregistrement vidéo de son intervention. Plusieurs documents ressources sont repris ci-contre. Enfin, n’hésitez pas à contacter l’asbl Biowallonie pour plus d’infos.

Aller plus loin

Site internet de Biowallonie (réglementation vulgarisée, séances d’information, règlements européens)

Les organismes de certification biologique :

 

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Les légumes bio du Réseau RADiS dans des cantines scolaires locales !

Les légumes bio du Réseau RADiS dans des cantines scolaires locales !

Première victoire pour notre initiative « Réseau RADiS » : dès cet automne, les légumes des maraichers du Réseau alimentent deux cantines scolaires.

Le Collège de Godinne-Burnot à Yvoir a ouvert la marche. Depuis le 4 octobre, leur chef-cuisinier, Dominique, est livré chaque lundi par Jean et Alessandro, maraichers en conversion bio du Réseau. Les 40 kg de légumes frais lui permettent de préparer deux fois 40 L de potage-collation pour les 350 élèves. La première livraison a déjà eu son petit succès !

Le Réseau RADiS a aussi remporté un marché pour fournir les 4 implantations de l’école communale de Onhaye avec du potage-collation en liaison chaude. Dès novembre, 40 L de potage seront livrés tous les mardis matin pour les 330 élèves de primaire.

Merci aux maraichers qui ont accepté de relever le défi avec nous, et à notre partenaire Influences-végétales asbl qui accompagne les écoles dans cette transition !