Installation en maraichage bio en région dinantaise : quels besoins des porteurs de projets ?

Installation en maraichage bio en région dinantaise : quels besoins des porteurs de projets ?

 

Le Réseau RADiS a pour ambition de renforcer les filières alimentaires bio en région dinantaise (plus d’infos sur le projet). Nous avons constaté que la production de fruits et légumes bio du territoire couvre à peine quelques pourcents des besoins des consommateurs. Actuellement, 3 producteurs de légumes sont certifiés (ou en conversion) bio sur les 6 communes du Réseau RADiS. Or, la demande est présente, et deux écoles du territoire font la démarche de passer leur cantine en bio et local. Un beau défi à relever ensemble !

Nous souhaitons soutenir les installations d’activités en maraichage bio sur le territoire dinantais. Pour ce faire, nous invitons les porteurs de projets potentiels à prendre contact avec nous pour discuter de leur projet et identifier les besoins (terres, filières, encadrement…). Une réunion aura lieu le 16 mai pour rassembler les porteurs de projets au sein de notre groupe thématique « fruits et légumes bio » et identifier les besoins, les possibilités d’aides existantes et les outils manquants à mettre en place.

Merci de me contacter par mail (sylvie.laspina@natpro.be), tel ou sms (0487 34 60 78), je vous rappellerai pour discuter de votre projet. Sylvie La Spina, animatrice du Réseau RADiS.

N’hésitez pas à partager cet appel !

 

Quelle alimentation solidaire voulons-nous ? (partie 2)

Quelle alimentation solidaire voulons-nous ? (partie 2)

 

Une quinzaine de participants se sont réunis pour la seconde réunion du groupe thématique alimentation solidaire du réseau RADiS. Cette réunion avait un double objectif : définir des critères d’évaluation des qualités et des défauts d’actions solidaires et définir le public-cible de nos actions et la manière de l’impliquer dans l’élaboration et la mise en place des actions. Répondre à ces deux questions est essentiel pour assurer une base solide aux travaux du groupe.

 

Des critères pour nos actions solidaires

Le brainstorming a permis de rassembler 7 critères d’évaluation d’une action solidaire. Cette liste est encore sujette à modifications.

  1. Pertinence : les actions devront être pertinentes avec le cadre de travail du réseau RADiS. Nous travaillerons en effet sur le développement de filières agricoles bio sur le territoire d’action défini. Ce sont des balises permettant de ne pas s’éparpiller « hors-sujet ».
  2. Impact : il sera intéressant de considérer le nombre de personnes aidées par l’action ainsi que leur diversité (spectre des personnes aidées selon les besoins et facteurs limitants des personnes).
  3. Pérennité : il faudra veiller à la pérennité dans le temps de l’initiative et des actions proposées. En particulier, les forces vives (limites du bénévolat) et le financement (et la dépendance qui peut y être liée) seront considérés.
  4. Durabilité : nous souhaitons que les actions solidaires soient attentives aux critères de viabilité économique, écologiques et sociaux, piliers du développement durable.
  5. Participatif : afin de ne pas tomber dans une approche paternaliste ou infantilisante, il est important d’impliquer les personnes-cibles dans la définition et la réalisation des actions.
  6. Inclusif : afin d’éviter la discrimination et la stigmatisation, les actions seront définies pour être accessibles pour tous et en permettant à chacun de se sentir inclus et respecté (ne pas justifier de sa situation sociale, ne pas subir le regard des autres…).
  7. Autonomisant : afin d’éviter les postures d’assistanat, nous veillerons à développer des actions permettant aux personnes de devenir actrices de leur alimentation en renforçant la confiance et l’estime de soi (apprendre à pêcher plutôt que de recevoir du poisson).

 

Le public-cible et son implication

S’il est un piège dans lequel il ne faut pas tomber, c’est la conception d’actions solidaires déconnectées des personnes qui en seraient bénéficiaires. Il est donc important d’impliquer les personnes-cibles dans la définition et la réalisation des actions, et ce, le plus tôt possible dans l’initiative.

Les participants à la réunion se dirigent vers une implication indirecte du public-cible via les acteurs sociaux du territoire. En effet, faire participer directement des personnes fragilisées dans le groupe implique une mixité qui peut être difficile à géré en pratique et nécessite des compétences d’animation particulières. Les organismes sociaux peuvent être le relais des besoins et attentes des publics avec lesquels ils travaillent au quotidien.

Avec quel public cible souhaitons nous travailler ?

Les acteurs sociaux du territoire brassent un public fragilisé très diversifié : enfance et jeunesse, seniors, personnes malades, personnes présentant un handicap physique ou mental, victimes d’agression ou de harcèlement, personnes étrangères et réfugiées, délinquants et repris de justice, personnes en précarité financière… Le groupe se dirigerait vers des actions « pour le plus grand nombre » avec un spectre très large. Il est en effet important que la construction des filières alimentaires permette une accessibilité pour tous. Cependant, des actions plus ciblées vers certains publics privilégiés peuvent également être mises en place.

Les différents acteurs sociaux du territoire vont être contactés pour leur présenter le réseau Réseau RADiS, les ambitions du groupe thématique alimentation solidaire, et pour les inviter à rejoindre la dynamique.

 

La suite !

Lors de la prochaine réunion, nous rediscuterons, après réflexion, de ces différentes bases de travail. Nous commencerons également rassembler les idées d’actions concrètes que nous pourrions mettre en place dans le cadre du développement des filières.

Rendez-vous la seconde quinzaine de mai et bienvenue à toute nouvelle personne qui souhaiterait nous rejoindre !

Epeautre d’Ardenne, une filière du grain à l’assiette, 100 % locale

Epeautre d’Ardenne, une filière du grain à l’assiette, 100 % locale

 

Le groupe thématique « Céréales alimentaires » du Réseau RADiS a décidé de se pencher sur la création d’une filière farine bio 100 % et locale à partir des grains cultivés par les producteurs. Voilà un beau défi !

Et si on s’inspirait de ceux qui l’ont déjà fait ? Epeautre d’Ardenne est une initiative du Parc naturel Haute Sûre Forêt d’Anlier, qui rassemble 4 producteurs de céréales de la région gaumaise. Ensemble, ils ont relancé la culture d’épeautre panifiable, et le transforment en farines, pains et autres produits alimentaires de qualité ! Comment ont-ils fait ? Nous pourrons leur poser toutes les questions utiles pour y voir plus clair sur ce que nous souhaitons réaliser sur notre territoire dinantais, et surtout, comment !

 


Quand ? Mardi 27 avril 2021 de 19h30-21h30

Qui ? Toute personne motivée par le sujet et prête à s’y investir (développer les idées d’actions, mettre en place des actions…)

Comment ? Une visioconférence par Teams (en attendant de pouvoir se réunir en salle ou en ferme !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be), avant le 26/04.

Le lien pour accéder à la réunion vous sera envoyé le 27/04 au matin.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter !

Au plaisir de vous accueillir à cette activité et d’agir ensemble pour une alimentation bio et solidaire sur notre territoire.

Sylvie, animatrice du projet


 

Développer une alimentation solidaire : Comment ? Deuxième réunion

Développer une alimentation solidaire : Comment ? Deuxième réunion

 

Le groupe thématique « Alimentation solidaire » du Réseau RADiS aura pour objectif d’accompagner le développement de filières agricoles en veillant à la prise en compte d’un caractère solidaire.

Mais quelle solidarité voulons-nous ? Comment la définir ? Comment fonctionnera notre groupe ?

Lors de la première réunion du groupe, nous avons pu nous rendre compte de la diversité des formes de précarités, des rôles que remplissent l’alimentation et des facteurs multiples qui entravent l’accès à l’alimentation. Un type d’action ne permet pas d’aider tout le monde, c’est dans la diversité des actions que se trouve la solution !

Lors de cette deuxième réunion du groupe thématique, nous allons définir ce qui est, pour nous, une action « réellement » solidaire en établissant des critères permettant d’évaluer les qualités et les défauts. Nous poserons aussi la question du public-cible de nos actions et de la manière de l’impliquer ! Une fois ces bases de travail établies, nous seront prêts à relever ensemble le défi de filières bio, locales ET solidaires !


Quand ? Lundi 19 avril 2021 de 19h30-21h30

Qui ? Toute personne motivée par le sujet et prête à s’y investir (développer les idées d’actions, mettre en place des actions…)

Comment ? Une visioconférence par Teams (en attendant de pouvoir se réunir en salle ou en ferme !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be), avant le 18/04.

Le lien pour accéder à la réunion vous sera envoyé le 19/04 au matin.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter !

Au plaisir de vous accueillir à cette activité et d’agir ensemble pour une alimentation bio et solidaire sur notre territoire.

Sylvie, animatrice du projet

 


 

Des produits bio locaux dans les cantines scolaires

Des produits bio locaux dans les cantines scolaires

 

Ce lundi 29 mars, une quinzaine de personne se sont réunies en visioconférence pour voir comment approvisionner les cantines scolaires de la région dinantaise en produits bio et locaux.

Influences-végétales ASBL travaille depuis 2013 à l’accompagnement des cantines scolaires vers une alimentation durable. Elle a créé le Collectif Cantines Durables qui rassemble différents acteurs travaillant sur cette thématique. Leur objectif est d’aider les écoles à se fournir en produit locaux de qualité, et de travailler sur des menus plus sains pour les enfants. L’encadrement qu’ils proposent aux écoles se déroule sur deux années avec des activités destinées aux autorités locales, à la direction, aux enfants, au personnel de cuisine, aux parents des enfants et aux enseignants. Dans la région dinantaise, IV travaille avec les écoles de Godinne et de Onhaye, soit un total de 680 enfants.

Pour les producteurs du Réseau RADiS, il est possible de participer à l’initiative des cantines durables en fournissant des produits alimentant les cantines scolaires. Les maraîchers pourront fournir des légumes frais et propres mais aussi des légumes préparés facilitant le travail du personnel de cuisine (épluchage, découpe, emballage sous vide) ou transformés (stérilisés, soupes…). Les producteurs de céréales pourront fournir du pain et des pâtes alimentaires.

Pour fournir les cantines scolaires, il est nécessaire de répondre à un marché public puis de mettre en place une contractualisation donnant des garanties tant au producteur qu’à l’école, sur les quantités et la qualité des produits. Pour les produits végétaux, ils sont achetés à une moyenne de 4€ par kilo, et pour les produits animaux, ils sont achetés à une moyenne de 13€ par kilo.

Au cours de cette soirée, nous avons récolté de nombreuses informations qui vont nous permettre de nous organiser pour fournir les cantines scolaires en légume bio du territoire. Lors des prochaines réunions du groupe thématique, nous réfléchirons aux capacités de nos producteurs pour fournir les écoles, à l’organisation nécessaire entre producteurs et au développement des produits. Un magnifique défi !

Bienvenue à toute personne intéressée pour rejoindre notre groupe thématique. Il suffit d’envoyer un mail à Sylvie, animatrice du Réseau RADiS (sylvie.laspina@natpro.be).

 


 

Une alimentation bio et locale dans nos cantines scolaires. Chiche ?

Une alimentation bio et locale dans nos cantines scolaires. Chiche ?

 

Et si les cantines scolaires proposaient aux enfants des menus, potages et collations à partir de produits bio et locaux ? Un doux rêve ? Pas forcément !

 

Avec le Collectif développement Cantines durables, Influences-végétales asbl travaille à la transition de l’alimentation des cantines scolaires. Deux écoles de la région dinantaise sont justement concernées !

  • Comment se passe cette transition au niveau des écoles ? Comment la différence de prix est-elle compensée ?
  • Comment se fait le choix des fournisseurs, que doivent prévoir les producteurs qui souhaitent alimenter les écoles ?
  • Quels types de produits, et sous quelle forme, faudrait-il fournir ?
  • Quels exemples de cantines scolaires qui ont déjà fait leur transition ? Quels résultats ?
  • Etc.

On vous en dit plus lors d’une visioconférence, le lundi 29 mars 2021 dès 19h30. Bienvenue à tous !

 

Comment participer ?

  • Confirmez votre inscription pour le 28 mars auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be)
  • Un lien de participation vous sera envoyé le 29 mars matin. Il suffira de cliquer dessus (en utilisant comme navigateur Google Chrome, idéalement) pour rejoindre la visioconférence
  • Si vous avez un doute technique, il sera possible de tester sa connexion dès 19h15, et de m’appeler en cas de souci (gsm fourni lors de la confirmation)

Un compte-rendu de la visioconférence sera réalisé et mis en ligne sur le site internet du Réseau RADiS.

Quelle alimentation solidaire voulons-nous ? (partie 1)

Quelle alimentation solidaire voulons-nous ? (partie 1)

Ce mercredi 17 mars, un groupe de 20 citoyens, producteurs, commerçants et acteurs sociaux s’est réuni en visioconférence pour jeter les bases de travail de notre groupe « Alimentation solidaire ». Que souhaitons-nous développer dans le cadre du Réseau RADiS ?

 

Des nuages de mots pour poser les idées

Petit exercice préliminaire : construire des nuages de mots sur l’alimentation, l’accès à l’alimentation, la précarité et la solidarité. Treize personnes se sont prêtées au jeu, et voici le fruit de ce brainstorming…

 

Alimentation

Le nuage de mots illustre les 5 besoins fondamentaux associés à l’alimentation :

  • NUTRITIONNELS : répondre aux besoins de notre organisme pour être/rester en bonne santé
  • SOCIAUX : un moment convivial partagé (ex : repas de famille, d’affaires…)
  • IDEOLOGIQUES : un levier pour être acteur dans notre société (ex : manger bio/local…)
  • CULTURELS : nos préférences alimentaires dépendent de nos racines culturelles
  • HEDONIQUES : nos préférences alimentaires dépendent de nos goûts (plaisir)

 

Accès à l’alimentation

Le nuage de mots reprend :

  • Des termes d’ordre politiques (inégalités, droit, souveraineté…) (en vert)
  • Des termes liés à l’accessibilité géographique (proximité, transports en commun, mobilité…) (en bleu)
  • Des termes liés à l’accessibilité financière (prix, finance, tarifs, argent…) (en rouge)
  • Des termes liés au social (partage, apprendre, contacts, solidarité, rencontre…) (en orange)

L’accès à l’alimentation rencontre différents facteurs limitants :

  • L’ARGENT (notamment quand on délègue : la production aux agriculteurs, la conservation aux transformateurs industriels ou artisans, la cuisine aux restaurateurs, etc.)
  • Le TEMPS (pour faire soi-même / faire ses courses)
  • Les COMPETENCES (pour cultiver, élever / conserver / cuisiner)
  • Les INFRASTRUCTURES (terres, cuisine, matériaux, lieux de stockage…)
  • L’OFFRE disponible (je veux des prunes bio et locales, mais je n’en trouve pas !)
  • La MOBILITE (accessibilité géographique)
  • La SANTE
  • La MOTIVATION, l’énergie disponible (pour passer à l’action, etc.).

 

Précarité

Le nuage de mots sur la précarité révèle surtout :

  • Une situation SOCIALE et psychologique, intimement liée à la notion de MOTIVATION développée ci-avant (isolement, solitude, peur, insécurité, mal-être, perte de sens, mépris, dévalorisation, dépression…) (en orange)
  • Un aspect politique (injustice, soutien institutionnel, système pourri…) (en vert)
  • Un aspect financier (pauvreté, allocations, revenus, dettes…) (en rouge)

La précarité peut être définie comme une forte incertitude de conserver ou récupérer une situation acceptable dans un avenir proche.

Elle peut être :

  • ECONOMIQUE (manque d’argent)
  • SOCIALE (isolement, exclusion, harcèlement…)
  • Médicale (handicap, invalidité, accès aux soins de santé…)
  • Technologique (digitalisation forcée, zones blanches…)
  • Energétique (isolement des habitations louées…)
  • Mobilité (accessibilité des transports en commun…)

 

Exercice ludique sur l’alimentation solidaire. Quels publics ? Quelles actions ?

L’objectif de l’exercice est de mieux appréhender les situations des personnes et l’adéquation des actions avec la situation de chacun.

Envie de « jouer le jeu » ? Les documents préparatoires sont disponibles en bas de page !

 

Personnes-cibles

Des volontaires ont pris le « rôle » de personnages fictifs : Ana (famille monoparentale), Laurent (chômeur de longue durée), Eléonore (sans domicile fixe), Mathias (étudiant en kot), Gérard (pensionné isolé) et Sophie (agricultrice). Les témoignages reflètent la situation de chacun et nous permet de cerner : les besoins (nutritionnels, sociaux, idéologiques, culturels et hédoniques) ainsi que les facteurs limitants (argent, temps, compétences, outils/infrastructures, mobilité, santé, motivation).

L’exercice nous amène à prendre conscience de la complexité et de la diversité des situations individuelles.

 

Actions

Des volontaires ont lu le descriptif d’actions (fictives) dans le domaine de l’accès à l’alimentation : colis alimentaires, restaurant social, épicerie solidaire, jardin partagé et création d’emploi. Pour chaque action, nous avons réfléchi aux besoins qu’elle permet de combler, aux facteurs limitants et donc à l’adéquation avec la situation des différents personnages.

Nous avons constaté qu’il n’existe pas d’action idéale pour tous. Beaucoup sont basées sur l’accessibilité financière, et il n’y a pas toujours de prise en compte des autres besoins, notamment liés à la motivation. Pourtant, le nuage de mots sur la solidarité met en avant la nécessité de recharger les batteries, de redonner le goût et l’envie, la confiance en soi et envers les autres.

La solidarité, c’est…

Et la suite ?

Avant de démarrer avec des idées concrètes d’actions, il était nécessaire de :

  • Mieux comprendre la précarité, sa diversité, les besoins des personnes et leurs facteurs limitants
  • Mieux comprendre que des actions pour renforcer l’accès à l’alimentation ne viennent pas en aide à tous, ne répondent pas à tous les besoins et dépendent de facteurs limitants

Nous proposons, pour la prochaine séance, de nous pencher sur :

  • Les critères permettant d’évaluer les qualités/défauts d’une action solidaire (outre le fait qu’elle ne peut généralement pas aider tout le monde). Une idée, ressortie des discussions : l’accessibilité au restaurant social est limité aux personnes qui ont des justificatifs, or, ce restaurant répondrais aussi aux besoins d’autres personnes. Un critère = accessibilité pour tous ?
  • Le(s) public(s)-cible(s) qui fera (feront) l’objet de nos travaux: veut-on aider « tout le monde » ou cibler des personnes dans une situation particulière ? Comment la définir ?
  • « On ne fait pas le bonheur des gens à leur place » : comment impliquer les personnes-cibles dans les réflexions ? Participation directe dans groupe ? Passage par des acteurs sociaux, participant au groupe thématique, qui feraient le relais de leurs besoins ? (ex : AMO Globulin qui participait à la réunion ?)

 

La prochaine réunion du groupe thématique se tiendra vers la fin avril.

Un grand merci aux participants pour leur enthousiasme !


Aller plus loin…

Envie de rejoindre notre groupe thématique ? Il n’est pas trop tard ! Envoyez un petit mail à Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be)


 

Développer une alimentation solidaire : Comment ? Première réunion

Développer une alimentation solidaire : Comment ? Première réunion

 

Le groupe thématique « Alimentation solidaire » du Réseau RADiS aura pour objectif d’accompagner le développement de filières agricoles en veillant à la prise en compte d’un caractère solidaire.

Mais quelle solidarité voulons-nous ? Comment la définir ? Comment fonctionnera notre groupe ?

Voici les questions auxquelles nous tenterons de répondre ensemble lors de cette première réunion du groupe thématique.

 

Quand ? Mercredi 17 mars 2021 de 19h30-21h30

Qui ? Toute personne motivée par le sujet et prête à s’y investir (développer les idées d’actions, mettre en place des actions…)

Comment ? Une visioconférence par Teams (en attendant de pouvoir se réunir en salle ou en ferme !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be), avant le 16/03.

Le lien pour accéder à la réunion vous sera envoyé le 17/03 au matin.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter !

Au plaisir de vous accueillir à cette activité et d’agir ensemble pour une alimentation bio et solidaire sur notre territoire.

Sylvie, animatrice du projet

En route pour de la farine et du pain 100 % bio, 100 % de la région dinantaise !

En route pour de la farine et du pain 100 % bio, 100 % de la région dinantaise !

Ce lundi 22 février, un groupe de 14 citoyens et producteurs s’est réuni (en visioconférence) pour réfléchir à la création de filières céréales alimentaires bio dans la région dinantaise.

 

Le contexte wallon

Nous avons d’abord analysé la situation de la filière céréales wallonnes en constatant que seulement 11 % des céréales cultivées en Wallonie sont destinées à l’alimentation humaine : 10 % pour la fabrication de farine et 1 % pour le malt. Notre région est loin d’être autonome et repose sur de nombreuses importations. Pourtant, 1/4 de la superficie agricole wallonne est consacrée à la culture de céréales. En région dinantaise, il s’agit même d’un hectare sur 3 ! Et si on relocalisait notre alimentation ?

 

Les acteurs de la filière céréalière présents en région dinantaise

Sur notre territoire, 15 producteurs de céréales bio sont présents, et la plus grande majorité sont prêts à cultiver des céréales pour l’alimentation humaine. Certains parlent même de cette idée avec passion ! Il nous faudra développer les outils de transformation nécessaires pour compléter ce qui est déjà disponible.

Un moulin vient de s’installer à Anhée, à la ferme de Grange. Guirec de Wouters y mout des grains issu de culture bio sans labour. Il revend sa farine aux consommateurs et à des boulangeries partenaires. C’est déjà un très bel exemple de filière relocalisée ! Parmi les autres transformateurs bio présents sur le territoire, citons la biscuiterie Destrée, la brasserie Caracole et la distillerie de Maredsous. Peut-être seront-ils intéressés par des ingrédients d’origine locale ?

 

Quel produit fini souhaitons nous développer ?

Les grains de céréales ne se mangent pas crus : une transformation est toujours nécessaire pour obtenir un produit destiné à l’alimentation humaine. Parmi les produits finis : les céréales perlées, les flocons de céréales, la farine, le pain, les biscuits, les pâtes alimentaires, la semoule, la bière et d’autres boissons à base de malt comme plusieurs alcools. Certains de ces produits pourraient être valorisés avec des légumes ou de la viande locale pour la conception de plats préparés (lasagnes, pâtes, pizzas…).

Pour chaque produit fini, nous avons analysé les étapes de la filière et les questions à se poser. Elles sont reprises ci-dessous.

 

C’est parti pour de la farine et des pains bio et locaux !

À la grande majorité, il a été décidé de commencer par développer des farines 100 % bio et 100 % de la région dinantaise. Nous poursuivrons ensuite avec le pain, et avec les pâtes alimentaires.

Lors de notre prochaine réunion, nous commencerons donc à travailler sur la filière permettant de produire la farine. Il est encore temps de rejoindre le groupe thématique en adressant un mail à Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be).


 

08/02/2021 – Première réunion du GT « Céréales alimentaires »

08/02/2021 – Première réunion du GT « Céréales alimentaires »

Envie de participer au développement d’une filière céréales alimentaires bio dans la région dinantaise ?

C’est maintenant !

Première réunion du groupe thématique le lundi 8/2 par visioconférence. Bienvenue à tous !

 

 

Quand ? Lundi 08 février 2021 de 19h30-21h30

Qui ? Toute personne motivée par le sujet et prête à s’y investir (développer les idées d’actions, mettre en place des actions…)

Comment ? Une visioconférence par skype (en attendant de pouvoir se réunir en salle ou en ferme !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be) en précisant votre identifiant Skype (mail), avant le 07/02.

Vous n’avez pas Skype ? Téléchargez ce logiciel gratuit ici. Prévenez-moi en cas de souci.

Objectifs de cette première réunion

Présenter le contexte et les enjeux, réfléchir sur les filières que nous souhaitons développer dans le cadre du Réseau RADiS et les prioriser.

Les réunions suivantes permettront de creuser les idées qui auront été choisies lors de cette première réunion.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter !

Au plaisir de vous accueillir à cette activité et d’agir ensemble pour une alimentation bio et solidaire sur notre territoire.

Sylvie, animatrice du projet

 

Quelles actions pour renforcer les filières fruits et légumes bio ? Recensement et priorisation

Quelles actions pour renforcer les filières fruits et légumes bio ? Recensement et priorisation

 

La première réunion du groupe thématique « Fruits et légumes bio » avait pour objectifs  :

  • de mieux comprendre la situation des filières fruits et légumes bio sur le territoire
  • d’identifier les actions à mettre en place pour les renforcer
  • de prioriser les actions à réfléchir collectivement

Voici ci-dessous les fruits de nos travaux.


Situation des filières fruits et légumes bio en région dinantaise

Un faible auto-approvisionnement

De manière générale, la production de fruits et légumes en Wallonie est bien inférieure à la consommation des citoyens. Le Collège des producteurs estiment l’auto-approvisionnement à seulement 17 %. En région dinantaise, cet auto-approvisionnement est estimé, de manière grossière en fonction des surfaces cultivées, à seulement 4 %.

Les producteurs bio

Parmi les producteurs de fruits et légumes sur le territoire, on compte :

La plupart des productions sont vendues en direct par les producteurs. Il n’y a pas de transformation recensée.

D’après les retours de quelques épiceries, la demande en fruits et légumes bio et locaux est loin d’être comblée. Par ailleurs, des cantines scolaires sont en transition vers un approvisionnement bio et local, et seront bientôt à la recherche de producteurs.


Quelles actions pour renforcer les filières fruits et légumes bio ?

Télécharger le fichier reprenant les tableaux ci-dessous.

Inventaires des actions

Un tableau a été réalisé sur base des idées d’actions récoltées auprès des participants au groupe thématique (travail préparatoire + ajouts pendant et suite à la réunion). Avis de 6 producteurs, de 2 lanceurs de projets, de 5 porteurs de projets, de 7 citoyens et de 3 structures locales (accompagnement).

Priorisation des actions


Et maintenant…

Les prochaines réunions de groupe thématique auront pour objectif de se pencher sur les actions prioritaires, les unes après les autres.

Prochaine réunion prévue environ la semaine du 8 mars, à confirmer.

Opérationnaliser l’action 1 : Réseau d’entraide entre producteurs

Un outil va être proposé à l’ensemble des producteurs bio du Réseau RADiS afin de les rassembler au sein d’un réseau d’entraide.

Enjeux & questions à discuter à la prochaine réunion : 

  • Susciter l’intérêt des producteurs afin qu’il s’approprient l’outil : comment leur présenter ? par qui ?
  • Définir la forme de l’outil : discussion WhatsApp, groupe facebook, autre ?
  • Intégrer les citoyens pour en faire un groupe mixte ?
  • Prévoir un outil spécifique séparé pour les projets d’installation en maraichage ?

Préparer l’action 2 : Favoriser l’installation de maraichers

Un état des lieux serait intéressant : quelle offre en formations en maraichage disponible ? Quelle fréquentation ? Quelles suites pour les porteurs de projets ? Du coté des structures d’aide à la création d’activité (Créa-Job, autres ?), quelles observations de terrain ? Manque-t-on de possibilités de couveuses d’entreprises ? Etc. A partir de cet état des lieux, il sera intéressant de définir ensemble des pistes d’actions ciblées.

Nous tenterons de rassembler des éléments pour la prochaine réunion. 


 

 

25/01/2021 – Première réunion du groupe thématique « Fruits et légumes bio – Maraichage et arboriculture fruitière »

25/01/2021 – Première réunion du groupe thématique « Fruits et légumes bio – Maraichage et arboriculture fruitière »

Envie de développer l’autonomie alimentaire de la région Dinantaise

en fruits et légumes bio ?

Rejoignez la première réunion de notre groupe thématique dans le cadre du Réseau RADiS !

Quand ? Lundi 25 janvier 2021 de 19h30-21h30

Qui ? Toute personne motivée par le sujet et prête à s’y investir (développer les idées d’actions, mettre en place des actions…)

Comment ? Une visioconférence par skype (en attendant de pouvoir se réunir en salle ou en ferme !)

Inscription nécessaire auprès de Sylvie (sylvie.laspina@natpro.be) en précisant votre identifiant Skype (mail).

Vous n’avez pas Skype ? Téléchargez ce logiciel gratuit ici. Prévenez-moi en cas de souci.

Objectifs de cette première réunion

Présenter le contexte et les enjeux, rassembler les idées d’actions à mener ensemble dans le cadre du Réseau RADiS et les prioriser (planning).

Les réunion suivantes permettront de creuser les idées qui auront été choisies lors de cette première réunion.

Pour toute question, n’hésitez pas à me contacter !

Au plaisir de vous accueillir à cette activité et d’agir ensemble pour une alimentation bio et solidaire sur notre territoire.

Sylvie, animatrice du projet

 

Les groupes thématiques démarrent en janvier et février !

Les groupes thématiques démarrent en janvier et février !

Suite à l’appel lancé en décembre par le Réseau RADiS, nous voici nombreux à avoir fait germer plein de bonnes idées pour développer ensemble une alimentation bio et solidaire dans la région dinantaise.

En janvier et février, nous lancerons les groupes thématiques pour mettre en commun toutes nos réflexions et définir ce que nous allons creuser et concrétiser ensemble.

Les groupes thématiques sont ouverts à tous, et plus nous en serons, plus les discussions seront riches, et plus les actions seront fortes.

Vous n’êtes pas encore inscrit ? Cliquez ici pour être redirigé vers la page qui concerne les groupes thématiques.

Vous avez vu l’appel trop tard ? Il n’y a pas de retard pour y participer et nous aider ! Régulièrement, nous ferons des réunions (en visioconférence ou en présentiel selon la situation sanitaire) auxquelles vous êtes invité à nous rejoindre !

Le Réseau RADiS, c’est vous ! Bienvenue !